Baronnie Châteauneuf-sur-Cher
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Baronnie Châteauneuf-sur-Cher

Jeux de rôle famille Ambpare suite du jeux des royaumes renaissants
 
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 RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)

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asterie
Dame du domaine
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asterie


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MessageSujet: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptyLun 9 Fév - 2:55

Citation :
Wishmerhi
l
Quelque part dans la campagne berrichonne, adossée à une colline, était une petite masure de pierre. Son toit de chaume semblait en bonne état, du moins suffisamment pour abriter de la pluie, et ses murs, en moellons, assez solides pour résister aux vents violents. Bref, rien de bien folichon comme bicoque, mais suffisante pour vous garantir chaleur et bonheur quand dehors les conditions tournaient au vinaigre. Un petit ruisseau courant un peu plus bas entre des chênes probablement centenaires vu leurs tailles, le cadre aurait même put être idyllique, s’il avait été habité par une famille avec trois jeune fille, mais non, tel n’était pas et bien moins typique était le cas.

L’occupant principal, outre les rats et les cafards était plutôt du genre aigrit. Il était arrivé, fatigué, un soir d’hiver passé et était resté depuis seul ici, s‘isolant petit à petit du monde extérieur. Long avait été le voyage du seigneur de Gilly, enchaînant batailles et orgies aux quatre coins du royaume. Mais aujourd’hui, s’il avait réchappé aux combats, lentement sa vie de soiffard le rattrapait. L’homme venait de passer ses quarante ans, mais en paraissait facilement dix de plus. Marqué d’une longue cicatrice au visage, son teint jaune pale contrastait avec ses yeux rougis et sa large stature associée au flottement de sa chemise sur ses cotes, laissaient supposer que le noble avait maigrit. Malgré tout, l’homme n’était pas laid et dégageait encore une certaine prestance dans ses allures.
Sûrement aurait il pu encore séduire s’il s’en était donné la peine, plutôt que de vivre avec son passé.
Sûrement aussi, aurait il put s’affoler plus tôt de son état de santé si tel n’avait pas était le cas… Mais c’est avec des « si » que l’on se réveil un beau matin et que l’on rend son premier verre du jour, de la gnôle frelatée du coin.

Ce jour la, jamais il n’avait connu douleur si profonde. Le mal l’avait plié en deux, au moment où son corps avait crié stop, s’en est trop, puis il s’était affalé au sol, inconscient. À son réveil, après s’être aidé d’une chaise pour se traîner à son lit, wish comprit que s'il n'était déjà pas trop tard, il n’en aurait guère pour longtemps, s’il ne se décidait pas rapidement à consulter.
Étrangement, s’il lui était facile, sûr de lui, de braver la mort épée à la main durant sa vie passée, l’idée de mourir seul, impuissant devant la maladie, le terrorisa. Il lui fallait un médecin, mais pas un de ces charlatans qui vous bourrent de potions miracles en ne soulageant que votre bourse. Il lui en fallait un capable de lui parler franchement et en qui il pouvait avoir confiance. Plus jeune, il avait étudié à l’université du Berry et là-bas, les étudiants en sciences militaires côtoyaient ceux de médecine pour certains cours généraux. Plusieurs noms lui revinrent en tête, mais il s’arrêta à l’un se rappelant la femme agréable avec qui il avait toujours entretenu de bonnes relations. Il ne lui restait plus qu’a prier Aristote qu’elle se souvienne de lui, passé tout ce temps, mais qu’elle accepte en plus de ce déplacer, ce qui n’était pas plus sûr.
D’une main tremblante Gilly attrapa feuille de papier et encrier pour rédiger la missive qui devait mettre fin à sa vie d’ermite.

Citation :
Chronopost_le_pigeon
Virevoltant par tout vent, Chronopost, pigeon voyageur de guerre, était de loin le moyen de transport de courrier le plus sûr du moment.
Encore ce jour, alors qu’on n’aurait pas mis un chien dehors, on n’avait rien trouvé de mieux à faire, que de l’envoyer en courrier express pour une mission de plus haute importance. Un nobliau pâlichon avait visiblement un pet de coincé et cela nécessité l’intervention du médecin.

Aidé du GPS intégré à sa cervelle de moineau, il avait pu localiser son point de chute et s’y dirigeait à tire d’ailes, bousculé par d’énormes bourrasques, le faisant valdinguer de droite et de gauche sans ménagement.
Message accroché à sa petite patte, le volatile arrivait enfin en vu de sancerre, ville où la poire coulait à flot avait il entendu dire. Certains de ces collègues de pigeon express ayant déjà survolé la ville, lui avait même confié que les effluves d’alcool étaient tels que le simple passage au dessus, les avait tout retourné.
Mais professionnel dans l’âme, notre ami Chronopost fonçait tête baissée vers le cœur de la ville ou autrefois avait habité feu dame Mentaig.
Et oui, l’idiot de bourgeois avait adressait sa missive à une morte, qui ne pourrait certainement rien de bien bon pour lui. Enfin ça, ni le seigneur, ni notre courageux pigeon ne pouvait le savoir, et les ordres étaient les ordres, le message serait livré au lieu indiqué.

Apercevant enfin la maison, le piaf piqua en sa direction et visa la fenêtre pour l’atterrissage. Le looping fut plein de grâce et le piqué majestueux, mais son atterrissage lamentable quand un coup de vent plus violent que les autres le projeta contre le mur à un bon quarante cm de l’ouverture. Chronopost resta deux secondes scotché contre la paroi, avant de glisser maladroitement jusqu’au pieds du mur. Sonné, il fallut quelques secondes au pigeon pour se remettre sur ses pattes.

Citation :
Ysabeau
Ysabeau se promenait dans les ruelles de Sancerre. Elle aimait son village, et l'arpentait régulièrement, parcourant les ruelles, longeant les maisons. Maisons habitées, dont les cheminées fumaient en ces jours d'hiver, maisons désertes, leurs propriétaires ayant quitté le village, ou ayant rejoint le Paradis solaire.
En ce dimanche, elle passa devant l'église, se promettant d'aller à la messe. Il était encore tôt, les cloches ne sonnaient point. La rue de la Panneterie, la rue Serpente, la rue Saint Romble... ses pas la conduisaient vers le sud du village, vers la rue de la Porte Vieille... Deux maisonnées désertes, une forge abandonnée... L'ancienne maison de Bragon, sa forge... Qu'il était loin, le temps où elle le rejoignait là, le temps où ils s'aimaient... Bragon était parti, Bragon habitait Moulins avec sa chère Maybee maintenant. Pensait-il encore à ceux qui étaient restés à Sancerre, contre vents et marées ?
Et puis... la maison de Mentaïg... Mentaïg, qui n'était plus. Mentaïg, qui tenait le dispensaire, qui avait tant fait pour le village, pour le Berry. Elle manquait, sans nul doute.
Devant la porte du 19... Mais qu'y avait-il devant la porte close ? Un volatile un peu étourdi, un peu ébouriffé. Un pigeon ... Norf de norf, qui pouvait bien envoyer un pigeon à une morte ?
Elle s'approcha de l'oiseau, le prit délicatement pour ne point l'effrayer, détacha le message qu'il portait.

Un parchemin presque illisible, qui devait avoir souffert de la pluie... Norf de norf, qui écrivait ? et que voulait-il dire ?
Citation :

Wishmerhil
La missive avait souffert durant le transport. Le papier légèrement humide avait fait baver l’encre par endroit et la chute le long du mur en avait usé prématurément d’autres.
L’écriture tremblotante de l’expéditeur n’arrangeait rien non plus au niveau lisibilité et il fallait s’accrocher pour en comprendre le sens.
Toute fois, si bonne âme s’en donner la peine, elle pouvait y lire ceci.
Citation :
Citation:

Cher dame Mentaig,

Le temps passe et sépare notre dernière entrevu, si bien qu’il m’en vient à douter que vous ayez encore souvenir du médiocre ambassadeur que je fus à votre service.
Il me serait agréable de vous revoir, aujourd’hui, après toutes ces années, pour discuter du bon vieux temps au coin du feu. Malheureusement et honte à moi de ne l’avoir fait plus tôt, c’est pour tout autre raison que je vous adresse ce tardif courrier.
C’est en effet vers la femme de sciences que vous estes, que le pauvre diable que je suis, vient ce tourner. Souffrant depuis quelques temps, vos connaissances pourraient m’être d’un grand secours.
Actuellement incapable de vous rejoindre, vous trouverez au dos les indications nécessaires pour me retrouver.
Espérant vous voir bientôt, votre obligé

Wishmerhil, seigneur de Gilly sur loire.

Le bas de la page était marqué du sceau de Gilly qui par chance, était restait intact malgré les intempéries et catastrophes aériennes.

Citation :
Ysabeau
Après bien des efforts, Ysabeau parvint enfin à lire le message.
Wishmerill... elle se souvenait de l'ambassadeur, son homologue en Bourgogne. C'était Wishemrill qui écrivait à Mentaïg, d'une écriture tremblée... Norf de norf, que lui était-il donc arrivé ? Il ne pouvait plus voyager ? Au dos du parchemin, un plan... un plan vers le domaine de ... elle déchiffra enfin la signature, le domaine de Gilly sur Loire, où il devait être réfugié.
Hélas...
Comment lui dire ?
Mentaïg n'était plus, elle ne pourrait pas venir le soigner. Mentaïg avait quitté pour toujours ce monde...
Ysabeau ne pouvait laisser le message sans réponse. Elle fit se percher l'oiseau sur son doigt, se doutant bien qu'il pourrait sans nul doute rejoindre son pigeonnier d'origine, et s'en fut chez elle, au 17 place de la Halle. Elle éloigna sa petite chatte noire, Baastet, qui regardait déjà le pigeon d'un air gourmand. Elle donna quelques graines et un peu d'eau au pigeon affamé.
Puis elle sortit écritoire, parchemin, plume et encre et se mit en devoir d'écrire.
Citation :
Citation:
Mon cher Wishmerill,

Vous allez sans nul doute être surpris lorsque votre pigeon vous apportera cette réponse. Non, ce n'est point Mentaïg qui prend la plume.
Vous souvenez-vous de moi ? Ysabeau, votre homologue, ancienne ambassadrice du Berry en Bourgogne.
Sachez que j'ai trouvé votre volatile, à moitié estourbi, près de la maison de Mentaïg.
Mentaïg, qui hélas nous a quittés, Mentaïg qui a rejoint voici déjà plusieurs mois le Paradis Solaire, tout comme Valatar, tout comme dame Icefly, tout comme bien des anciens...
Elle ne pourra donc point venir vous soigner.
De quelle maladie souffrez-vous mon cher ? Je pourrais peut-être contacter dame Asterie, qui est fort bon médecin et a un dispensaire à Saint Aignan. Je pourrais peut-être aller fouiller dans les réserves de plantes du dispensaire St Roch à Sancerre, lire les recettes qu'a laissées dame Mentaïg. Je pourrais demander à dame Aryan, infirmière, de m'aider...
Je pourrais aussi vous réconforter de quelques verres de notre célèbre poire, qui a soigné bien des malades...
Mais il me faudrait savoir quelle est votre maladie...
Je vais prier Aristote qu'il vous garde en vie le temps que votre pigeon vous rejoigne.
J'attendrai de vos nouvelles.
J'habite à Sancerre, 17 place de la Halle.
Qu'Aristote vous protège et vous garde en vie.
Ysabeau, dame de Sury sur Léré.

Message écrit, elle sécha l'encre, le roula, le lia d'un ruban rouge, et l'attacha à la patte du pigeon qui s'était restauré et reposé. Elle ouvrit la fenêtre, et le laissa s'envoler vers Gilly sur Loire, vers Wishmerill
Citation :

Chronopost_le_pigeon
Norf, encore du boulot pour notre pigeon de guerre à peine remis de ces émotions. Enfin, l’était pas vraiment mécontent de dire tchao baby au vilain matou qui le regardait en se léchant les babines. La dame était bien gentille, mais finir en quatre heure de greffier, s‘était pas vraiment l‘idée qu‘il s‘était faite de la retraite.
Les conditions de vol s’étaient améliorées, et son retour au bercail fût bien plus facile que l’allée. Même son atterrissage, ce coup ci avait était réussi, sûrement la carotte de la becqué tout prêt l’avait elle re-motivé.


Dernière édition par asterie le Lun 9 Fév - 3:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptyLun 9 Fév - 3:01

Citation :
Cher dame Ysabeau,

Il est vrai que ma mémoire me joue parfois des tours, mais pas au point d’oublier celle qui fut un temps la compagne de mon vieil ami le bourru Bragon. Vous lire fut en effet une grande surprise pour moi, surtout dans de telles circonstances.
Malheureusement pour nous, simple éphémère, personne n’est immortel et je crains comme vous l’aurez compris qu’il en arrive mon tour.
Je ne peux prétendre souffrir, cela serait mentir. Mais il m’est de plus en plus difficile de ne point rendre nourriture et boissons trop fortes. Il m’est dur de vous dire cela, et je ne peut que plaider pour ma défense avoir vécu vie de bon vivant, mais j’ai peur d’avoir attrapé la maladie du soiffard, dont vous comme moi sans être médecin, en connaissant déjà la fin…
Ayant choisi, depuis maintenant trop longtemps sûrement, une vie de reclus, je me retrouve aujourd’hui impuissant et seul, face à une peur de mourir grandissante.
Je n’attend point de miracle, mais j’aurais encore tant à faire… un répit peut être… enfin oui, peut être pourriez vous m’aidez en me permettant de rencontrer dame astérie que vous dites bon médecin. S‘il vous était possible, de m‘y faire mener ou de la faire venir, peut être y aurait-t-il encore un espoir… Du moins, je me réconforte de le penser.

En attente de votre assistance, croyez en toute ma gratitude
Amicalement Wishmerhil seigneur de Gilly sur Loire

Citation :
Chronopost_le_pigeon
Chronopost commençait à en avoir raz le bol de ces allés retours sur ce trajet. Le comble, l’autre qui pué l’alcool avait même oublié d’lui r’filer quelques graines pour le boulot. Croit quoi lui, pas manger, pas travailler. Va se plaindre à son syndic et lui coller une grève dans l’cornet à l’ahuri. Pour l’envoyer revoir la dame et son gros matou qui pense qu’à l’bouffer en plus, nan mais oh j’vous jure, ça vaut le coup de se décarcasser d’nos jours.
Enfin, l’a quand même une conscience professionnelle le volatile. Encore une fois, il va faire son travail, même au péril de sa vie, se rassurant en se disant que la prime de fin d’année serait sûrement plus grosse que l’année dernière…
Oups, 17 rue des halles, c’était là. Une légère marche à recul et le pigeon, meilleur ami de l’homme remplit sa tâche.

Citation :
Ysabeau
Ysabeau, à son échoppe, travaillait à un chapeau que lui avait commandé Gallealan. Les commandes se faisaient rares, elle en avait d'autant plus de plaisir à travailler pour un ami.
Il faut dire que ces derniers temps, sur les étals du marché, les vestures s'accumulaient, certaines à des prix indignes de la corporation des tisserands. La veille, elle leur avait écrit, leur enjoignant de ne point travailler à perte ou pour des salaires de misère... Serait-elle entendue ?
Un discret toc toc à la fenêtre. Elle ouvrit.
Tiens, le pigeon du seigneur de Gilly...
Baastet tourna la tête et vit l'oiseau, se passa une langue rose sur les babines, se mit en position de chasseur... Vite, vite, Ysabeau l'emmena ailleurs, à son grand dépit mais tant pis. Pour la calmer, elle lui servit un bol de lait tiède, et ferma la porte de la salle de vie.
Puis elle laissa l'oiseau entrer, détacha le message, lut.
La maladie du soiffard... norf de norf... ah oui, c'est vrai, Wish était un vieil ami de Bragon... Bragon, souvenirs lointains, si doux souvenirs qui faisaient encore battre son coeur. Souvenir apaisé par le temps.
Norf de norf, il fallait penser au seigneur de Gilly, reclus seul en sa demeure à ce que disait sa missive.
Envoyer un pigeon à Asterie ? Non. Il valait mieux qu'elle se rende à Saint Aignan, au dispensaire de la dame. Elle appréciait beaucoup la jeune femmen qu'elle avait cotoyé au conseil ducal lorsqu'elle occupait la fonction de bailli. Elle savait qu'elle était l'un des meilleurs médecins du Berry.
Peut-être trouverait-elle de quoi soigner Wishmeril.

Elle rangea donc le chapeau qui était presque fini. Elle savait que Gal patienterait.
Elle roula le parchemin, nourrit et abreuva le pigeon, le porta à son pigeonnier. Il se reposerait quelque temps, le temps qu'elle trouve Asterie.
Puis elle sella son petit hongre, Tarkan, le compagnon de ses courses, et s'en fut vers Saint Aignan.

Le froid était piquant, mais fort heureusement le soleil brillait. Les arbres dénudés défilaient, le chemin n'était pas trop boueux. Chaudement vêtue de ses braies, de ses bottes, d'une cape de laine bouillie, elle laissait Tarkan prendre une allure rapide, un galop qui la berçait presque. Elle longea la Loire... La Loire, qui lui rappelait un jour, un jour... le jour où son amie Icefly avait rendu l'âme... Mais point de nostalgie.
Bientôt, les murs de Saint Aignan se dressèrent devant elle.
Elle dit son nom au garde, lui demanda l'adresse du dispensaire.
Arrivée devant la porte, elle descendit, attacha Tarkan à l'anneau qui se trouvait là, et frappa.

Citation :
Asterie
Asterie était occupé ses temps –ci on aurait entre la mairie et le dispensaire.
Elle avait décidé de partager un peu son temps.
Elle passerait très tôt au dispensaire pour s’assurer de l’état de ses malades.
Après sa visite matinale elle se rendait à la mairie ses conseillés passaient le matin pour tout renseignements, et compte rendus...
Puis elle faisait un peu de courriers ensuite suivant le travail, se rendait au dispensaire soit,elle partait en visite…

Elle se déplaçait un peu moins ses temps –ci sauf urgence.
Ce jour on lui avait demandé deux autres certificats médical pour la Touraine cela faisait les 5 et 6ème certificats qu’elle délivrerait .Les deux personnes devaient passer au dispensaire .Elle était entrain de rédiger ses certificats en avance n’ayant qu’a y mettre le nom et la date puis son cachet avec l’affluence cela irait plus vite...
Elle fût interrompue par plusieurs visites, un homme présentant des signes de tuberculose, son filleul qui venait pour une grosse indigestion, un autre était venu pour quelques blessures du à une bagarre, son amie Ayla qui venait pour accoucher…Heureusement qu’elle était aider de Sœur Mariette, de Linette qui était assez bizarre ses temps –ci d’ailleurs, il faudra qu'elle approfondisse cela et depuis un certain temps elle était aider par Leilana. Une jeune femme discrète mais efficace, apprécier des malades ce qui était très important…
Une jeune femme rentra Zepi .Elle lui sourit et un autre certificat à faire.


Elle aimait cette activité question d' habitude peut être toujours pars ici ou par là ... comme –ci elle voulait rattraper quelque chose qui lui aurait échappé …
Elle venait de terminer ses certificats lorsque Linette vint la prévenir que la Dame de Sury était dans le halle et désirait lui parler.
Dame de Sury ! mais c’était Ysabeau que ce passait ‘il elle ne l’avait pas revue depuis un bon moment déjà …
Il y avait un respect mutuel entre les deux femmes même si elles avaient des idées opposées. Elles arrivaient à faire la pars des choses .Et cela était très appréciable c’est donc avec plaisir qu’Asterie alla à la rencontre Ysabeau.


Bonjour Ysabeau comment vas-tu ?

Citation :
Ysabeau
Une jeune femme fit entrer Ysabeau dans l'entrée du dispensaire, et s'en fut chercher le médecin. Bientôt Asterie arriva.

Bonjour Ysabeau comment vas-tu ?

Ysabeau sourit. La jeune femme avait l'air fort affairée, nul doute que les malades ne la laissaient guère en repos.

Bonjour Asterie, je vais bien je te remercie et toi ? Pas trop débordée par tes malades ?
Ce n'est pas pour moi que je me permets de te rendre visite. Figure-toi que j'ai intercepté une missive destinée à la pauvre Mentaïg... Il s'agit du seigneur de Gilly, Wishmerill, tu le connaissais ? Wish est malade... Il cherche un médicastre qui pourrait le soigner, ou du moins apaiser ses souffrances... Il est reclus en sa propriété, seul...Bref... J'ai répondu à son message, et voici ce qu'il m'envoie. Lis...
J'ai pensé à toi... tu es le meilleur médecin du Berry. Penses-tu que... enfin, aurais-tu le temps de te rendre à Gilly ? Je t'accompagnerais bien sûr.

En même temps qu'elle parlait, elle tendit à Asterie le parchemin que lui avait envoyé Wishmerill

Citation :
Cher dame Ysabeau,

Il est vrai que ma mémoire me joue parfois des tours, mais pas au point d’oublier celle qui fut un temps la compagne de mon vieil ami le bourru Bragon. Vous lire fut en effet une grande surprise pour moi, surtout dans de telles circonstances.
Malheureusement pour nous, simple éphémère, personne n’est immortel et je crains comme vous l’aurez compris qu’il en arrive mon tour.
Je ne peux prétendre souffrir, cela serait mentir. Mais il m’est de plus en plus difficile de ne point rendre nourriture et boissons trop fortes. Il m’est dur de vous dire cela, et je ne peut que plaider pour ma défense avoir vécu vie de bon vivant, mais j’ai peur d’avoir attrapé la maladie du soiffard, dont vous comme moi sans être médecin, en connaissant déjà la fin…
Ayant choisi, depuis maintenant trop longtemps sûrement, une vie de reclus, je me retrouve aujourd’hui impuissant et seul, face à une peur de mourir grandissante.
Je n’attend point de miracle, mais j’aurais encore tant à faire… un répit peut être… enfin oui, peut être pourriez vous m’aidez en me permettant de rencontrer dame astérie que vous dites bon médecin. S‘il vous était possible, de m‘y faire mener ou de la faire venir, peut être y aurait-t-il encore un espoir… Du moins, je me réconforte de le penser.

En attente de votre assistance, croyez en toute ma gratitude
Amicalement Wishmerhil seigneur de Gilly sur Loire
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MessageSujet: Re: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptyLun 9 Fév - 3:06

Citation :
Asterie
Asterie invita Ysabeau dans son bureau plus de tranquillité pour discuter.

Oui en effet aujourd’hui c’est l’affluence.

Elle sourit que me vaut ta visite ?

Asterie écouta elle se rappelait effectivement d’un messire Wishmerill, elle l’avait croisé quelque fois en taverne...
Mais ne s’avait pas qu’il était Seigneur cela n’avait pas d’importance à vrai dire. Elle prit la missive que lui tendait Ysabeau la lu .


En effet c’est assez important elle grimaça la maladie des soiffard aïe .Suivant le degré atteint c’est irréversible et d’après ce que je peux lire il ne peu plus manger sans retenir les aliments.

Elle s’avait ce que cela signifiait elle en avait vu des hommes et des femmes en fin de vie à l’hôtel Dieu pendant ses étude internat qui attendait dans leur lit en ayant plus rien dans l’estomac que l’alcool dont il ne pouvaient se passer sans provoquer des crise épouvantable .Tout déformer par la maladie avec un teint et les yeux jaunâtre voir parfois qui virais vers le orange. Les pauvres étaient alimenter par du bouillon s’ils arrivaient d’ailleurs à le garder. Elle revoyait leur ventre énorme plein ascite parfois on arrivait à en enlever mais cela revenait...
Elle plaignait ce pauvre homme en plus reclus chez lui. Le soulager oui bien sûr elle pouvait lui venir en aide .


Il faut en effet que je le voie car il y a plusieurs symptômes et suivant ce qu’il a je peu le soulager ou pas .Mais je ne pourrais rien faire pour ce malheureux si la maladie est bien avancé et d’après ce que je lis ça l’est.

Je m’occupe d’Ayla une amie qui ne devrait pas tarder à accoucher ce n’est pas son premier elle a déjà accouché deux fois ça va aller vite. Pendant ce temps je fais préparer mes affaires.
Veux tu peux être te reposer en attendant.


Citation :
Ysabeau
Très bien Asterie, je vais panser Tarkan, lui donner un peu de nourriture, et ensuite je t'attendrai.
Norf, je suis inquiète pour ce pauvre sire... Ce que tu me dis n'est guère encourageant !

Laissant Asterie retourner auprès de la jeune femme qui allait donner le vie, elle sortit, détacha Tarkan qui attendait patiemment dehors, et le conduisit à l'écurie attenante au dispensaire.
Là elle l'étrilla, peigna sa crinière et sa queue, et lui donna du fourrage, sans oublier une jolie carotte dont il raffolait.
Puis, tranquillisée, son cheval se reposant avant de reprendre la route, elle rentra dans le dispensaire, et s'installa dans le bureau d'Asterie avec un parchemin qu'elle devait lire.
Elle espérait que la jeune femme qu'Astérie aidait à accoucher donnerait vie à un joli bébé... La vie, une nouvelle naissance... Alors que là bas, à Gilly, un homme allait peut-être...
Non, elle voulait garder espoir. Wishmerill survivrait, peut-être. Elle pria silencieusement.

Citation :
Asterie
Asterie était remonté voir Ayla dans la chambre les contractions étaient de plus en plus rapprochés.
Elle l’examina elle était a complet pour aider un peu elle perça la poche des eaux. L’enfant s’engagea rapidement .On aurait dit qu’il n’attendait que cela. Une fois l’accouchement terminer .Le médecin recommanda à la maman de se reposer lui donna une tisane de feuille d’armoise pour la soulager.
C’était un beau bébé.Elle avait donné les recommandations nécessaire puis prépara sa sacoche passe dans la salle de préparation prit ce qu’elle avait besoin et partit rejoindre Ysabeau à l’écurie.
Caprice attendait dans son box.


Alors ma belle ont va bouger un peu.

Elle lui mit une selle spéciale amazone .Puis s’adressa à Ysabeau aller on y va je te suis.

Citation :
Ysabeau
On y va, je te suis.

Ysabeau enfourcha donc Tarkan, et Asterie se mit en selle, gracieuse amazone, sur Caprice. Les deux chevaux se mirent au trot, puis au galop, et bientôt quittèrent le village, longeant la Loire. Ysabeau avait soigneusement étudié l'itinéraire que Wishmerill avait griffonné au dos de sa missive, avait aussi consulté une carte.
Il fallait quitter le Berry, se rendre en Bourgogne, un peu plus au sud.
Fort heureusement la Bourgogne, alliée du Berry, n'avait point fermé ses frontières aux berrichons.
Les deux jeunes femmes chevauchaient de conserve, dans l'air vif de l'hiver. Le soleil brillait, mais le sol était quelque peu gelé. Les chevaux, fort bien ferrés, heureusement, ne glissaient point et avançaient d'un bon pas.
Longeant la Loire, elles entrèrent en Bourgogne. Elles passèrent Cosnes, Nevers, sans s'arrêter.
Elles avaient hâte d'arriver à la seigneurerie où gisait Wishmerill.

En fin d'après-midi, les hautes murailles du Château se dressèrent devant elles. Elles passèrent le pont-levis, la herse était levée. Nul serviteur dans la cour, nul paysan... L'endroit semblait déserté.
Juste un gamin, qui bayait aux corneilles.

Ysabeau descendit de cheval et lui demanda :

C'est bien ici que demeure le seigneur de Gilly sur Loire, Messire Wishmerill ? Je suis dame Ysabeau, et voici dame Astérie, médecin. Messire Wishmerill m'a écrit qu'il était fort malade, et dame Asterie a bien voulu m'accompagner pour l'examiner. Pouvez-vous nous conduire auprès de lui ?

Le gamin renifla, se torcha le nez, et répondit

L'est bien malade not' maître ... Veut voirrr perrrrsonne...

Ysabeau lui montra le parchemin où figurait le sceau de Gilly. Le gamin ne savait sans doute pas lire, mais peut-être reconnaitrait-il le sceau... En effet...

Ben... attendez là, j'vais voirrrr s'il veut ...

Et sans plus attendre, il entra dans le château.

Citation :
Wishmerhil
Arthur était le fils de Charles, brave garçon volontaire mais malheureusement peu instruit. S’était pas vraiment son vrai géniteur, mais le brave homme l’avait adopté pour le sortir de la rue et l’aimait depuis comme son fils. Bien sur, le fermier lui collait bien quelques baignes parfois, mais seulement quand il revenait de rendre visite au maître. Pour ça, le gamin aimait pas le sac a vinasse qui leur offrait les terres que son père cultivé.
Enfin, les deux dames qui demandaient le seigneur y étaient pour rien dans ces rancunes et n’ayant trop d’autre choix, le p’tit couru jusqu’à la demeure voisine ou résidait Gilly.

Toc toc toc

Quiiii est là? J’veux rien j’ai besoin de rien passez votre chemin!

La voix roque et enrouée du noble traversa la porte.

C’est Arthur mai….

Le gosse se ravisa, se rappelant que son père lui avait répété que le maître avait perdu le ciboulot, ne reconnaissant plus ni ses terres ni ses gens et qu’il ne fallait point l’opportuner à l’appeler ainsi.

C’est Arthur m’sieur, le fils de Charles, le voisin.
Y a deux dames qui d’mandent n’a vous voir, qu’vous les attendez.

Une lueur d’espoir anima les yeux du malade. Aristote soit loué, ses prières avaient été entendues malgré tout ce temps où le chemin de l’église lui était oublié.

Fait les venir! Vite petites ne les laisses pas attendre.

Wishmerhil se leva de sa chaise, prenant appui sur le bord de la table. Alla poser à l’écart sur un petit guéridon, le verre de vin qu‘il s‘était servit, le doux breuvage ayant toujours était son péché mignon. Puis il s’avança vers la porte pour accueillir ses visiteuses, dont malheureusement le motif, était tout autre que de courtoisie.

Citation :
Ysabeau
Le gamin revint bientôt dans la cour, et conduisit les jeunes femmes vers la maison où résidait le seigneur de Gilly. Tiens, se dit Ysabeau, il n'est pas au château...
La porte de la maison était ouverte, Wishmerill attendait à l'entrée. Son teint cireux, son ventre gonflé impressionnèrent Ysabeau. Elle lança un regard inquiet à Asterie, mais ne voulut rien faire paraître.
En souriant, elle s'annonça

Bonjour Wihsmerill, me voilà. Je pense que vous me reconnaissez, je suis Ysabeau. Et voici dame Asterie, le plus fameux médecin du Berry. Elle veut bien vous examiner.

A l'invitation du seigneur de Gilly, elles entrèrent dans la maison. Ysabeau vit tout de suite le verre de vin posé sur un guéridon, et hocha la tête. Mais... il valait mieux laisser Asterie parler.

Citation :
Asterie
Asterie et Ysabeau était passé rapidement à la mairie pour quelle puisse donner ses instructions lors de son absence. Ysabeau lui avait indiqué le chemin à suivre.
Asterie observait le paysage le temps était au beau fixe malgré l’air un peu vif mais grâce a quelques rayons de soleils le voyage était agréable. Il y avait longtemps qu’elle n’était pas partit de Saint Aignan. Elles passèrent par la Bourgogne assez rapidement. Ysabeau lui indiqua la Seigneurie du seigneur de Gilly.
Elle fût surprise de l’endroit c’était désert on aurait dit un endroit inhabité des herbes folles commençaient à recouvrir le sol.
Elle interrogea Ysabeau du regard.
Un gamin les accueillit elle lui sourit.
Asterie descendit de cheval se dégourdit les jambes profita pour observer un peu la demeure qui était assez impressionnante.
Le gamin revient et leur indiqua le chemin.

Un homme vint à leur rencontrent elle fût surprise elle avait une image de Wishmerill en tête mais là quel changement .La maladie l’avait vraiment atteint. Il avait le teint jaunâtre le ventre gonflés par ascite le visage bouffit .Elle lui sourit.


Bonjour Messire elle lui tendit la main me reconnaissez vous j’ai eu l’occasion de vous rencontrez à Saint Aignan vous ne vous souvenez peut être pas de moi.


Elle le voyait chancelant Asterie se permit de lui dire ,
je vous en prit messire assoyez vous comme vous la dit Dame Ysabeau, je suis venue pour vous examiner quand vous saurez près je me tient à votre disposition.

Citation :
Wishmerhil
Gilly accueillit les deux dames d’une courbette fébrile. Son teint et les tremblements perceptibles de sa main trahissaient déjà son manque de santé.

Le bonjour mesdames
Croyez en mon plaisir de vous revoir malgré les conditions. Voila bien longtemps en effet, mais bien sur que je vous reconnais toutes deux. Je ne suis point encore si fou que certains le pensent…

Le noble bourguignon savait la raison de leur visite, ainsi ne tarda-t-il pas à se rassoire comme préconisé et déboutonner sa chemise afin de laisser l’œil médical se faire son idée.
Le pauvre homme n’arrivant plus a s’alimenter correctement, sa musculature fondait lentement pour laisser se dessiner les os sous sa peau, et sous ses cotes amaigries, son foie gonflé ressortait du ventre. La chose aurait pu faire peur à voir si les deux femmes ne s’y étaient attendu.

Je suis prêt dame Asterie
Ne perdons pas de temps et ne me ménager pas. Je veux savoir à quoi m’en tenir…

Prenant une grande respiration, l’homme se laissa examiner.

Citation :
Ysabeau
Pendant qu'Asterie s'occupait d'examiner le malade, Ysabeau observait les gestes sûrs du médicastre. Elle savait la réputation d'Asterie, et espérait fort qu'elle trouverait un moyen de soigner Wishmerill.
Cependant, elle était inquiète.
Elle n'avait pas les compétences d'Asterie, mais... Elle voyait bien le teint cireux du seigneur de Gilly, sa maigreur impressionnante, son ventre gonflé par ... elle ne savait trop. Depuis combien de temps n'avait-il pu se nourrir ? Depuis combien de temps rejetait-il toute nourriture ?
Et sur ce guéridon, le verre de vin tentateur...
Ysabeau le fit prestement disparaître, elle but le liquide enchanteur. Oui, elle n'était pas malade, elle... Et ma foi, un verre de vin la réconforterait. Discrètement, elle reposa le verre vide sur le guéridon. Mmmm ... Wish avait du goût, le vin était délicieux.
Elle se retourna, et dit :

Mon ami, Asterie est bon médecin. Elle va tout tenter pour vous sortir de là. Tout tenter...

Citation :
Asterie
Asterie sourit à Wishmerill le pauvre homme avait du mal à respirer tous efforts lui coutait.
Elle se pencha vers lui regarda ses yeux, ils étaient vitreux le fond jaune signe d’une maladie importante du foie ou d’un autre organe.
.

Je vais poser mes mains sur vous n’ayez pas peur.

Asterie posa ses mains au niveau du cou pour sentir une éventuelle grosseur dans le cou, puis descendit au niveau des épaules on pouvait sentir les os saillants la peau était très fine de par l’âge mais surtout du vieillissement prématuré du à l’alcool, elle avait l’apparence d’un homme âgé.

Cà va je ne vous fait pas mal ?

Elle appuyait doucement pour constater l’état de la peau qui était sèche.
Elle lui sourit. Elle pouvait observer la peau tendu très fine on avait l’impression qu’elle allait craquer on apercevait les veines.
L’ascite un liquide qui se rependait dans le péritoine était importante ,la solution évacuer un peu pour permettre à l'homme de pouvoir mieux respirer et donner une pression main importante au niveau du ventre mais...Elle constata également un début d’hernie ombilicale. Décidément le pauvre homme n’avait pas de chance mais pourquoi consulter si tard...


Vous avez perdu beaucoup de poids ? Aller vous aux latrines pour faire pipi. Que manger vous ? Vous buvez? J’entends de l'eau bien entendu.


Elle releva la tête et constata que le verre de vin était vide ce ne pouvait être le seigneur car elle l'avait devant elle et s'en serait aperçu non c'était rooo , elle regarda Ysabeau qui comprit au regard lancer celle -ci sourit .
Asterie attendait la réponse avec appréhension du seigneur ce qui donnera tout son diagnostique si il n’allait plus aux latrines cela serait assez grave...
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MessageSujet: Re: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptyMar 10 Fév - 18:49

Citation :
Wishmerhil
Le vin de nuits saint Georges comptaient parmi les plus réputés vins bourguignons. Leur robe pourpre, dans les premières années, témoignait de leur puissance qui, s’assouplissant avec le temps, en faisait un met des plus subtil et délicat au palais. Gilly avait eut l’occasion d’en faire grand stock, du temps où il arpentait le domaine du « beau » Cardinal...
Enfin, la dame de Sury avait eut nez fin et bien fait de se régaler du nectar.
La médicastre commença d’ausculter le chétif, ses mains se posant sur lui, le palpant lentement et méthodiquement. Son cou et ses épaules étaient bien endoloris du manque d’exercice, mais elle ne le faisait point souffrir d’avantage. Il frissonna toute fois légèrement, mélange du froid sur son torse nu et de mains apaisantes se déplaçant sur lui.

Non madame, vos mains sont douces, cela va très bien.
Je ne souffre pas vraiment si ce n’est de me voir m’affaiblir lentement.

Comme voulant le faire mentir, son visage se crispa quand sa main passa au niveau de son foie cirrhosé. Sa mine se détendue rapidement, la douleur passant avec les doigts s’éloignant. La femme médecin ne laissé rien paraître durant son examen, posant ses questions qui devait l’aider à établir son diagnostic.
Gilly se souvenait de l’homme fort qu’il avait été, pouvant soulever jusqu’à deux fois son poids de l’époque. Le tas d’os qu’il était devenu avait bien maigrit.

Oui, j’ai beaucoup perdu. Les aliments ont petit a petit perdu leur goût et je n’arrive plus que très peu à m’alimenter, par manque d’appétit ou vomissant souvent ce que j’ingère.

Wish avait répondu d’un ton nostalgique, regrettant en toute logique sa condition physique envolée. Il rougit ensuite légèrement, quelque peu gêné d’aborder la suite devant des dames, mais l’heure n’était pas aux chochotteries.

Euh… j’y vais régulièrement pris d’envies, mais n’évacue que peu avec douleur.

Le seigneur avait tourné le regard, essayant de faire distraction de se mettre à nu ainsi devant les deux femmes. Certaines mauvaises langues diraient sûrement qu’il était normal que l’homme souffre par où le démon l’avait possédé, enchaînant les conquêtes pour les abandonner aussi vite.

À la question suivante, l’ivrogne ne put s’empêcher de sourire, sa main tremblotante trahissant son manque d’alcool croissant de jour en jour, le vin n’atténuant que légèrement. De l’eau? Si seulement pouvait il se souvenir la dernière fois qu’il en avait absorbé. Chez lui, cette chose servait pour la toilette et guère plus…

Je ne bois point d’eau dame Asterie.
Ayant que trop longtemps craint d’en rouiller, j’y ai préféré, comme pourra sûrement vous en témoigner dame Ysabeau, de très bons vins.

L’Œil de l’alcoolique avait retrouvé de la vivacité constatant son verre vide près de la sancerroise et son sourire en coin marqué son amusement.

Citation :
Ysabeau
Je ne bois point d’eau dame Asterie.
Ayant que trop longtemps craint d’en rouiller, j’y ai préféré, comme pourra sûrement vous en témoigner dame Ysabeau, de très bons vins.

Les derniers mots du malade firent légèrement rougir la sancerroise. Ainsi, l'oeil exercé de Wish avait remarqué son geste... Elle se tut un instant, un peu embarrassée, un peu confuse, puis...

De très bons vins, en effet. Je n'ai pu m'empêcher de vider ce verre, pardonnez-moi... Un pur nectar, long en bouche, capiteux, à la robe pourprée... on pourrait dire que c'est Aristote qui descend dans la gorge en culottes de velours, parole de tisserande !

Par ces paroles, elle espérait continuer à faire sourire l'homme dont les yeux brillants gardaient une certaine vivacité, signe que la vie n'était pas encore éteinte en lui.
Elle regarda Asterie. Qu'allait dire le médicastre ?

Citation :
Asterie
Asterie écoutait les réponses du seigneur elle sentait que cela lui coutait des efforts supplémentaires .Elle le vit sourire malgré cela pour se donner bonne contenance ou pour effacé un peu la gène de se trouver à cette place .La maladie est cruelle elle n’épargne personne et encore moins les plus forts.
Citation :

Oui, j’ai beaucoup perdu. Les aliments ont petit a petit perdu leur goût et je n’arrive plus que très peu à m’alimenter, par manque d’appétit ou vomissant souvent ce que j’ingère

Elle aperçue une légère coloration sur son teint blafard à sa question des latrines. C’est un sujet qui est difficile à aborder, combien de fois c’était elle heurté à l’étonnement et la surprise de la personne à qui elle avait demandé.
Elle comprenait ce n’était pas évident et puis cela était assez intime et en présence d’une femme qui plus est mais le Seigneur malgré une légère rougeur avait sourit au médecin et répondit.


Citation :
Euh… j’y vais régulièrement pris d’envies, mais n’évacue que peu avec douleur.

Elle ne pu s’empêcher de sourire à la réponse du Seigneur.
Citation :

Je ne bois point d’eau dame Asterie.
Ayant que trop longtemps craint d’en rouiller, j’y ai préféré, comme pourra sûrement vous en témoigner dame Ysabeau, de très bons vins.

Asterie regarda l’homme en fasse d’elle il attendait, un espoir, le mot de la fin, on ne serait dire le regard était toujours le même on pouvait lire alors !

Alors et bien que pouvait ‘elle lui dire qu’il n’en avait plus pour longtemps, que ses jours étaient compter que la maladie avait atteint trop son corps pour qu’il ne s’en sorte. Le plus dur dans son métier c’était ce moment là ! ce alors ? pouvait être une éternité pour le patient …
Elle le regarda.


Je suis navrée mais la seule chose que je puis faire pour vous c’est de vous soulager.
Je peux vous soulager en vous enlevant un peu ascite dans le ventre .Je vous ponctionnerais avec une aiguille épaisse et vous évacuerait du liquide par un tube juste là.


Elle lui montra l’endroit à gauche à mi-distance ombilic-épine iliaque antéro-supérieure.

Pour le fait que vous n’alliez plus aux latrines faire pipi c’est encore plus complexe vous retener les urines qui restent dans votre ventre et à tout moment vous pouvez faire éclater ce qui les retient, et vous risquer de souffrir plus. Je peu à ce moment là elle le regarda sentit un air interrogateur par son hésitation.

Je peux vous l’évacuer également mais ce serait par votre elle lui montra la direction voulu.
Ah la façon dont le Seigneur la regardait elle comprit son étonnement.


Oui c’est en relation direct mais ce sera avec une tige en fer fine bien sûr et graisser.
Deux choses qui vous soulageraient et vous permettrait de moins souffrir.
Je peux vous endormir pour cela mais le problème c’est ... soit je vous en dors avec une éponge soporifique très rapidement et vous ne vous réveillé plus car vous êtes très faible, soit je ne vous en dors pas et je ne sais pas si vous arriverez à supporter la douleur.


Il y a une autre solution je peu vous donner une tisane qui vous fera je l’espère évacuer votre trop plein.

Asterie regarda l’homme en face d’elle et attendit sa réponse .

Citation :
Ysabeau
Ysabeau écouta attentivement les réponses, précises, claires, techniques (certains mots lui échappaient) de la médicastre. Décidément Asterie était grand médecin.
Elle baissa la tête. Elle avait compris. Wish était condamné, tout ce qu'Asterie pouvait faire, c'était soulager ses souffrances... Elle grimaça en entendant ce qu'elle proposait. Une aiguille dans le ventre, puis une autre dans... elle rougit... dans ce qui faisait de lui un homme... Comme cela devait être douloureux.
Voudrait-il être endormi, au risque de ne plus se réveiller, tant était grand son état de faiblesse ?
Ou supporterait-il la douleur ?
Elle savait Wish courageux, téméraire même parfois. C'était un guerrier, maintes fois elle avait parlé avec lui, en taverne, lors de ses séjours à Sancerre, de la guerre...
Elle s'approcha, et, timidement, demanda :

Asterie... tu dis que Wish n'a le choix qu'entre une éponge soporifique, et supporter la douleur. Tu dis que si tu l'endors, il en se réveillera pas. Il y a un autre moyen pour atténuer la douleur... Ce serait de... oh, je sais, c'est là d'où vient son mal, mais après tout, s'il est condamné, comme tu l'as si bien dit... Ce serait de l'enivrer... Quelques verres de bon vin, ou de poire (j'ai une bouteille sur moi), et au moins... il souffrirait moins, et surtout... il goûterait une dernière fois à ce qui faisait sa joie...

Elle se tut, embarrassée. Elle n'était point médecin. Elle ne voulait qu'apporter un dernier plaisir à celui qui, bientôt, ne serait plus de ce monde. Elle regarda le malade et :

Qu'en pensez-vous, Wish ?
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MessageSujet: Re: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptySam 14 Fév - 19:33

Citation :
Wismerhil
La sancerroise avait réussi à détendre un moment le malade, mais elle devait se méfier de ne point finir comme lui à ce rythme… Du moins, l’interlude avait été de bon augure pour adoucir le verdict arrivant.
Gilly se tourna vers la femme médecin, écouter, dans un premier temps sans rien ne laisser paraître. L’homme s’attendait à la nouvelle et appréciait la franchise du médicastre. Toute fois, la fin de ces explications ne manqua pas de le laisser perplexe.
Être soulagé, oui, mais à quel prix? Les risques ne l’effrayaient pas, étant déjà condamné. La douleur non plus à vrai dire, le gaillard d’un temps en avait vu d’autres. Mais… la méthode…

Dame Asterie, je vous remercie de temps de franchise, même si j’aurais certainement préféré entendre autre issue probable…
Si possibilité de me soulager vous avez, j’en serai preneur et pour votre aiguille, vous pouvez me la planter quand bon vous semble dans le ventre sans m’endormir, je ne préfère point être inconscient si mes derniers instants devaient arriver.
En revanche, je vous prierez de bien vouloir garder votre quincaillerie et me laisser finir ma vie d’homme dignement. Rien ne rentrera jamais par là, je préfère en crever. J’aime mieux tenter ma chance avec vos tisanes.

Le seigneur était resté très calme en disant ceci, prenant régulièrement le temps de forcer une respiration difficile.
C’est alors que la dame de Sury s’avança pour suggérer l’idée d’une amie pleine de compassion pour un pauvre poivrot mourant. Le sursitaire sourit tristement à la femme avant de lui répondre.

Malheureusement ma chère amie, j’ai déjà moi-même testé vos méthodes et elles n’ont eut guères de résultat. Pour combler mon…. Gilly se repris, ne pouvant s’abaisser à appeler un chat un chat… mes envies, je ne supporte plus que le vin, les autres alcools trop fort me brûlant les entrailles.

Puis l’homme s’était tourné de nouveau vers celle dont dépendait maintenant ses derniers jours.

Dites moi encore une chose dame Asterie. Si vous me faites ce que vous me dites? ai-je une chance de pouvoir voyager et espérer avoir le temps de m’occuper d’une ou deux petites choses?
Citation :
Ysabeau
Ysabeau se tut. Les paroles de Wish l'attristaient, mais si telle était sa volonté, elle n'avait rien à ajouter.
Elle espérait seulement que le traitement d'Asterie permettrait au malade de voyager un peu, de terminer ce qu'il avait à faire, comme il le souhaitait.
Elle se recula un peu, attendant ce que la médicastre allait dire.
Citation :
Asterie
Asterie écouta la réponse du Seigneur elle vit immédiatement dans son regard.
Citation :
Si possibilité de me soulager vous avez, j’en serai preneur et pour votre aiguille, vous pouvez me la planter quand bon vous semble dans le ventre sans m’endormir, je ne préfère point être inconscient si mes derniers instants devaient arriver.
En revanche, je vous prierez de bien vouloir garder votre quincaillerie et me laisser finir ma vie d’homme dignement. Rien ne rentrera jamais par là, je préfère en crever. J’aime mieux tenter ma chance avec vos tisanes.
Elle se doutait bien que sa proposition pour le soulager de sa vessie pleine ne passerait pas facilement mais elle devait lui donner toutes les possibilités. C’était plutôt rare d’ailleurs que se soit accepter facilement mais dans certain cas…Et puis tant mieux dans un sens elle n’aimait pas trop cela, non que l’elle avait des préjugés ou autre. Elle l’avait déjà pratiqué et la c’était bien passer mais bon...Elle avait été un peu trop direct peux être … Parfois elle atténuait la vérité car tout le monde ne peu l’entendre .Le Seigneur la connaissait il avait besoin d’une confirmation seul Dame Ysabeau avait cet espoir…

Je vous comprends je vais vous aider alors différemment il vous faudra boire de la tisane et surtout pas d’alcool. Je sais cela va êtes pour vous assez dur surtout que cela ne durera pas une seule journée mais plusieurs suivant ce que vous produirez.

Quand à l’ascite que je pourrais enlever cela va vous soulager. Et cela exercera une pression beaucoup moins grande dans votre ventre vous pourrez respirez un peu mieux.
Citation :

Dites moi encore une chose dame Asterie. Si vous me faites ce que vous me dites? ai-je une chance de pouvoir voyager et espérer avoir le temps de m’occuper d’une ou deux petites choses?
Asterie regarda Wishmerhil oui pas très longtemps mais si vous avez moins ascite cela ira mieux mais malheureusement ce n’est que pour un temps. Mais surtout tout dépendra des effets des plantes sur vous.
Si vous me le permettez j’aimerais rester au moins une journée et une nuit pour voir l’évolution. Cela me gênerais de vous laisser comme cela.
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MessageSujet: Re: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptyMer 18 Fév - 20:23

Citation :
Wismerhill
Gilly remarqua le retrait de la dame de Sury qui ne pouvait cacher la peine sur son visage. Cette femme qui l’avait si souvent croisé, le voyait aujourd’hui sûrement pour la dernière fois et dans quel état…
Il tacha de lui sourire comme si de rien n’était, lui adressant quelques mots.

Ne soyez pas triste dame Ysabeau
J’ai bien vécu, voyagé beaucoup, côtoyé les plus grandes tables, que pourrais je attendre de mieux maintenant. Dire au revoir à quelques vieux amis et m’en aller retrouver les autres, partis depuis si longtemps. Et si il y a une chance que cela ce puisse, je vous le dois madame.

Le regard décidé, il répondit ensuite à Asterie. À l’idée de cesser de boire, déjà sa main s’était remise à trembler, mais l’homme n’avait plus le choix s’il voulait gagner quelques temps sur la mort qui le guettait, il espérait seulement qu’il lui serait suffisant…

Et bien je pense que nous n’avons plus de temps a perdre alors. Je suis prêt dame.
Bien entendu vous pouvez rester ici le temps qu’il vous faudra pour vous tranquilliser des effets du traitements.

Gilly s’était levé pour aller s’allonger sur le lit meublant un coin de la pièce. L’homme ne tenait pas à être endormi, mais il ne tenait pas non plus à s’affaler au sol si la douleur de l’aiguille lui transperçant le ventre devenait trop forte.
Citation :
Ysabeau
Ysabeau sourit doucement, les larmes aux yeux, très émue. Les paroles de Wish l'avaient touchée au plus profond de son coeur. Voir l'homme de guerre qu'elle avait connu dans cet état la navrait.

J'espère que vous... que vous le pourrez, Wish, je l'espère sincèrement.

Puis, surmontant son émotion, elle se tourna vers Asterie

Puis-je t'être utile à quelque chose, Asterie ?
Citation :
Asterie
Asterie sourit au Wishmerill merci.

Elle l’aida à ce lever voilà allonger vous sur le lit a plat dos.

Oui Ysabeau j’aurais besoin de ton aide il me faudrait un gros bocal pour recueillir le liquide.
Me préparer un récipient contenant de l’eau bouillie du vinaigre et un peu de sel , des linges propre .Me préparé dans une autre récipient faire cuire des feuilles achillée millefeuilles dans du vinaigre que cela fasse une masse compact pour un cataplasme
. Puis se retourna vers l'homme allongé sur le lit.

Avant je vais mesurer votre ventre pour voir la différence.

Elle prit une large ficelle marquer par de petit bout de ficelle séparé en pouce et une autre distincte en pieds pour calculer.

Asterie sortie son matériel une grande Aiguille de 3 pouces environ bissoté au bout, elle prit une tige de fer pas trop large pour évacuer du liquide qu’elle adapta à l’aiguille, elle prit également le support pour maintenir la tige pour l’évacuation de l’ascite.
Elle se lava les mains ave de la suie de bois se rinça puis avec un linge qu’elle trempa dans l’eau vinaigré et salé elle nettoya la partie à piquer la peau était propre, mais ce n’était pas tout le temps le cas par habitude pour y voir quelque chose elle nettoyait toujours la partie à inciser.


Je vais commencer respirer un bon coup.

Asterie piqua au niveau 2/3 à partir de l’ombilic d’une ligne reliant l’ombilic et l’épine iliaque antérosupérieure.
Voilà L’aiguille était en place elle la fixa pour éviter qu’elle ne bouge, le liquide commençait à s’écouler doucement.


Il vous faut rester un petit moment comme ça sans bouger je vais rester près de vous pour surveiller.
Comment aller vous ?


Elle lui mit un linge sur le front de vinaigre et de sel pour l’apaiser sans pour cela que l’homme allongé était énervé.

[hrp]Rappel hrp : Pour un diagnostic ou toute question de santé ou de thérapie IRL seul un médecin peu le pratiquer. Pour ce RP je me suis adapter à l’époque bien entendu mais le principe est le même [/hrp]
Citation :
Ysabeau
Ysabeau écouta attentivement. Un gros bocal, ça ne devait pas être trop difficile à trouver... De l'eau bouillie, suffisait d'en mettre dans la marmite qui était suspendue à la crémaillère au-dessus du feu, dans la cheminée.
Des linges propres, elle en trouverait sûrement, ainsi que du vinaigre, il devrait y en avoir en cuisine.
Mais... les feuilles d'achillée ?

Asterie... tu en as apporté, des feuilles d'achillée millefeuille ? Parce que je ne sais s'il y en a ici. Pour le reste, je m'en occupe.

Elle sortit, remplit une grande cruche au puits, versa dans la marmite. Puis elle s'en fut dans la cuisine, trouva un bocal de dimension impressionnante, et le rapporta dans la salle, le posant à côté de la médicastre.
Elle prit également un peu de vinaigre au vinaigrier, un pot contenant du gros sel.
Des linges propres ? Elle ouvrit une armoire, puis une autre... La deuxième contenait quelques draps, soigneusement pliés. Cela devrait faire l'affaire. Peut-être faudrait-il les découper...
Elle revint, posa vinaigre, sel et drap sur une table.

Voilà Asterie. L'eau chauffe, elle va bientôt bouillir. Restent ces feuilles d'achillée...
Faut-il découper le drap que je t'ai apporté ?
Citation :
Asterie
Asterie remercia Ysabeau oui les feuilles je les aie dans ma besace et les draps oui il faudrait en découper de façon à faire des pansements pour les cataplasmes j’ai il me faut du tissus très fins je les fais faire exprès par cosette. Puis il me faut également des grandes bandes découpé pour pouvoir maintenir le cataplasme et maintenir l’abdomen.

Asterie observa Wishmerill écouta sa respiration puis l’écoulement du liquide il ne fallait pas qu’il s’écoule trop rapidement sinon cela pouvait provoquer un malaise. Appuyant doucement sur le ventre.
Elle sourit à Ysabeau qui était un peu pale
rassure toi Ysabeau cela devrait bien ce passer. Le fait d’avoir moins ascite dans l’abdomen va permettre de pouvoir mieux respirer et se mouvoir plus correctement mais surtout comme je l’ai dit diminué la pression exercer.

Puis s'adressa à l'homme.

Une fois terminé je vous donnerais une tisane pour vous permettre d’évacuer vos urines bloqué.


Elle imaginait déjà sa tête, les grimaces , qu’il allait faire, le manque d’alcool qu’il allait ressentir... il allait souffrir... mais c’était le seul moyen de pouvoir retarder un peu l’échéance.

Citation :
Wismerhill
Lentement, sa tête avait pris place, formant sous elle l’oreiller remonté contre le bois du lit.
Laissant aller tout son corps, sur le matelas, Wishmerhil s’était callé, soulevant juste légèrement le bassin au moment de la mesure, que la cordelette puisse l’entourer.
Sous ses yeux fatigués et las, ne demandant plus qu’à en finir, le seigneur regarda les deux dames s’activer, l’une assistant l’autre dans sa tache délicate, lui permettant ainsi de mieux s’y concentrer.

L’aiguille, impressionnante, en aurait découragé plus d’un, mais Gilly ayant connu la froideur de la lame déchirer ses chairs, l’homme la regarda s’approcher sans crainte, confient d’être en de bonne main.
La médicastre piqua juste au dessous de la longue cicatrice qu’il avait rapporté des croisades. Sur ce coup là, l’homme avait bien cru y rester alors que les vagues successives se brisaient sur les remparts infranchissables de Genève.
Menant ses troupes aux cœurs même des combats, ça mort n’aurait elle pas était plus glorieuse…

L’homme maudit un instant Aristote, bougonnant incompréhensiblement quand la douleur de l’aiguille, évitant ses abdos pour trouver l’ascite, le traversa.
Son poing se serra de toutes les forces qu’il lui restait pour supporter la douleur persistante, sans virer de l’œil, alors que lentement le liquide coulait le long de la tige en ferraille prolongeant l’aiguille.
Pire que la douleur peut être, l’odeur insupportable qui se dégageait et lui remplissait le nez, manqua de peu de le faire vomir avant qu’il ne se ressaisisse.

Ça va aller dame Asterie merci.

Sa voix était encore plus tremblotante qu’à leur arrivée et son teint livide l’aurait déjà confondu avec un cadavre si sa respiration difficile n’avait pas régulièrement animé ses lèvres.
Ses traits se détendaient petit à petit, l’homme naviguant entre coma et réalité, apaisé par l’excès de dopamine libéré par son corps en réponse au mal.
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MessageSujet: Re: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptyVen 27 Fév - 2:41

Citation :
Ysabeau
Ysabeau fouilla donc dans la besace d'Asterie, et trouva un petit paquet contenant les feuilles, ainsi que les tissus très fins dont elle avait parlé.
Elle versa du vinaigre dans un petit récipient, puis les feuilles d'achillée.
L'eau bouillait dans la marmite, elle la décrocha en faisant attention de ne pas se brûler, et versa l'eau bouillante dans une cuvette qu'elle apporta sur la table près d'Asterie.
Wish avait l'air plus détendu, fermant les yeux, une longue aiguille plangée dans son ventre, tandis que le liquide nauséabond coulait dans le bocal. Elle eut un léger haut le coeur, vite réprimé.
Puis elle accrocha la marmite de vinaigre et de feuilles d'achillée à la crémaillère, et surveilla attentivement la cuisson.

Asterie s'il te plaît... combien de temps pour la cuisson des feuilles d'achillée ?

En attendant la réponse de la médicastre, ayant toujours un oeil sur la marmite, elle commença à découper le drap en fines lanières. C'était facile, car le tissu était un peu usé, adouci par de nombreux lavages.
Citation :
Wishmerill
Douleur avait laissé place à légère gêne, l’aiguille se faisant oublier par la douceur de la main sur son ventre.
Le liquide s’évacuait toujours, mais Gilly reprenait couleur et conscience, regardant le médecin toujours a son chevet.

Il s’efforça de lui sourire quand elle lui promit tisane diurétique pour la suite.
L’idée de filer aux latrines mainte et mainte fois par jour, pour évacuer, ne l’enchanté guère. Mais mille fois plus, tout de même, que la méthode à laquelle elle avait fait substitution…

Lentement, wish décala la tête pour regarder à coté du feu, la dame de Sury qui s’affairait.
Son visage avec l’occupation avait perdu de sa tristesse.
L’homme était heureux malgré tout de revoir cette femme qui lui rappelait sa grande époque.
Souvent autour d’une bonne poire, leurs discussions avaient refaites le monde, tantôt politique, tantôt militaire, Ysabeau était une femme intelligente avec qui il avait eut plaisir à discuter.

Remettant la tête droite, l’aiguille le rappelant une seconde a l’ordre, Wishmerhil ferma les yeux pour prendre une grande inspiration, commençant déjà à sentir le progrès.
Il les rouvrit pourtant bien vite, des frappements à la porte annonçant de nouveaux visiteurs…

Toc....Toc..........Toc
Citation :
Asterie
Asterie sourit à Wishmerill ça va aller cela coule doucement c’est fait exprès il faut éviter que vous ne bougier.
Oui Ysabeau il faut que cela fasse une masse compacte pour pouvoir faire un cataplasme.


Elle surveillait la progression du liquide de temps en temps elle posait ses main sur le ventre de l’homme allongé pour voir la progression tous en faisant doucement pour éviter que l’aiguille ne parte.

Elle c’était assise sur une banquette observant le salon la décoration …Non pas pour critiquer mais plus par curiosité et l’on dit toujours la vie d’une personne se trouve la ou il habite les évènements de sa vie.
Le salon était décoré de belles tapisseries de divers tableaux le mobilier était de belle qualité …Puis il y avait la bibliothèque ce qui montrait l’instruction et la culture de la personne qui vivait là.
Ce qu’elle avait remarqué en entrant c’est absence de note féminine c’est que chez elle… on pouvait aisément le remarquer elle sourit.

Citation :
Ysabeau
Oui Ysabeau il faut que cela fasse une masse compacte pour pouvoir faire un cataplasme.

Elle laissa donc les feuilles d'achillée sur le feu, remuant de temps en temps, surveillant la mixture qui épaississait doucement.

Wish avait réouvert les yeux, sans doute soulagé par l'épanchement du liquide hors de son ventre. Il lui avait lancé un regard emprunt d'amitié, comme s'il se souvenait de leurs rencontres et de leurs discussions en taverne, lui, le fier militaire, elle, la dame pacifique... Elle avait aimé parler avec lui.
Tout à coup...

Toc....Toc..........Toc

On frappait à la porte... Qui donc pouvait venir visiter le seigneur de Gilly ?
Ysabeau eut un regard interrogateur en direction de Wish, celui-ci lui fit signe que oui, elle pouvait ouvrir aux visiteurs.

Elle remua encore un peu la décoction de feuilles d'achillée, qui commençait à prendre bonne consistance, puis se dirigea vers l'entrée, et ouvrit la porte.
Citation :
Williamss
La porte mis bien quelques minutes avant de s’ouvrir, sur une femme bien plus âgée qu’eux.
La dame avait le port droit et ses vêtements élégants ne laissaient aucun doute sur son rang social.
Will n’avait que très peu côtoyé de noble dans sa jeune existence, mais on les décrivait souvent comme des personnes hautaines et précieuses.
Rien de comparable au visage doux et au regard interrogateur qui se posait ici sur lui.

Euh… b’jour dame…

Légèrement intimidé, il marqua une courte pose, cherchant ses mots avant de se lancer.

S’cusez nous d’vous déranger, mais mon amie et moi-même sommes deux voyageurs qui marchons d’puis Saint Aignan sans nous arrêter.
Z’avions froid et besoin de repos, quand votre remarquable demeure nous est apparue…
Les nuits sont encore rudes et allez savoir quel sorte de rencontre deux honnêtes jeune gens comme nous peuvent y faire?
N’avons nul fortune à offrir en échange du gîte mais le confort ne nous importe peu, espérant simplement pouvoir se réchauffer avant un sommeil tranquille et réparateur.
Nous ne vous causeront point d’souci dame si votre bon cœur nous offrait hospitalité, soyez en certaine.

Williamss avait, pendant qu’il parlait, rapproché Eudeline de lui, frottant ses mains sur ses épaules pour la réchauffer et par le même coup tenter d’attendrir celle dont leur toit pour la nuit dépendait.

De derrière la porte, s’échappait une curieuse odeur de plantes bouillies, et malgré le manque de lumière certain dans la pièce, le jeune homme pouvait apercevoir une forme, bougeant légèrement en arrière plan, signe que la femme n’était pas seul.
Citation :
Ysabeau
Un jeune homme et une jeune femme se tenaient devant elle, presque des enfants encore.
Le jeune homme demandait l'hospitalité, pour lui et sa compagne de voyage. Ils venaient de Saint Aignan, ils avaient fait une longue route.
Ysabeau les regarda plus attentivement, ils avaient l'air fatigués, vêtements un peu boueux, mais n'avaient point l'air hostile. Deux voyageurs cherchant un asile pour la nuit.
Le visage du jeune homme lui disait quelque chose... Une ressemblance frappante, et sa voix... oui, sa voix lui rappelait aussi... Incroyable ! Il était le portrait de Wishmerill jeune, le presque sosie du jeune guerrier qu'elle avait connu...
Elle en fut abasourdie, en resta muette un instant.
Derrière elle, la décoction fumait. Asterie continuait sa tâche, Wish... Wish avait les yeux ouverts...
Le froid s'insinuait dans la maison. Elle se ressaisit, et répondit aux deux voyageurs

Cette demeure n'est point la mienne, messire. Je suis venue ici à l'appel du seigneur de Gilly, qui est bien malade. Dame Asterie, médicastre renommée que vous devez connaître, puisqu'elle est de Saint Aignan comme vous, essaie d'atténuer son mal.
Mais entrez donc, ne restez point dans la froidure. Je pense que le propriétaire des lieux vous accueillera volontiers, même si hélas il ne peut bouger.

Elle s'effaça pour laisser passer les deux jeunes gens, les invita à s'asseoir à la table.
Un coup d'oeil à la décoction... La consistance lui parut bonne. Elle enleva la marmite du feu, et la posa à côté d'Asterie, près du drap découpé.

Cela te semble-t-il bien, Astérie ?

Puis elle demanda à Wishmerill

Deux voyageurs venus de Saint Aignan demandent l'hospitalité pour la nuit. Ils ont fait longue route. Les autorisez-vous à rester chez vous ?
Elle se pencha vers le malade, et ajouta à voix basse
Le jouvenceau vous ressemble étrangement, mon ami. Votre portrait craché, lorsque vous étiez jeune et vaillant...
Citation :
Eudeline
Belle dame ouvre la porte.
Chaleur prometteuse, présence de Williamss, hésitation stupéfaite de celle qui les accueille.... allait-on les laisser entrer ?
Au moins un moment, juste de quoi faire provision de chaleur pour continuer la route.

Les frissons qui se faisaient de plus en plus présents étaient sur le point de devenir grelottements.
Se serrant un peu plus contre son compagnon elle murmure presque de façon inaudible....... un peu de chaleur et juste un lit de paille ... je vous en prie.

Joie, la noble femme les invite à entrer. Mais déconvenue subite, elle n'est point l'hôtesse des lieux et permission d'un autre doit venir. Puis nouvel espoir, un nom connu teinte à ses oreilles.
Astérie, la maire de saint-Aignan est là !
Providence ou bonne fortune, peu importe ! Astérie plaidera certainement en leur faveur quand elle la verra.

Avant de prendre place à la table où les invite la femme elle fait révérence gracieuse

Le bon soir ma Dame et merci d'avoir ouvert cette porte même s'il elle n'est point votre.
Dame Astérie dites vous ? Des yeux elle cherche à deviner si la silhouette qu'elle aperçoit dans l'autre pièce est celle de la maire Voici Williamss et je suis Eudeline.
Pouvez vous, je vous prie, faire état de ma présence à Astérie ? Nous nous connaissons bien.

Mais pressée, leur hôte a déjà tourné les talons. A t-elle entendu ses derniers mots ?
Dénouant les crevets ( lacets ) de sa cape elle s'assoit à coté de williamss. Confiante elle lui sourit et la main sur son bras elle porte sa bouche tout près de ses oreilles

Will, dites moi ... pourquoi cette femme te regardait ainsi ? On aurait dit qu'elle venait de voir un revenant. Tu la connais ?
Citation :
Asterie
Asterie entendit frapper des visites...Son regard se dirigea machinalement vers l’homme allongé sur le lit elle se leva et par simple geste elle prit un drap et le couvrit en faisant attention à ne pas appuyé sur la tige.
Elle sourit à Wishmerill et lui chuchota
je crois que vous avez de la visite je ne voudrais pas leur imposer cette vue, également pour vous .

Elle avait fait cela par habitude combien de regards avait elle entraperçue, regards choqués, surpris, dégoutés et elle en passe à la vu de certain actes et ne parlons pas de ses Dames qui tournaient de l’œil à la moindre chose...Et puis il y avait cette odeur que le liquide dégageait …
Elle sourit en voyant Ysabeau se diriger vers la porte elle avait l’air à l'aise et vraiment tranquille, elle s’avait qu’il n’en était rien …Elle était contente en tout cas de l’avoir à ses cotés elle était efficace et ne s’évanouissait pas pour la moindre occasion.

Se tourna vers Wishmerill
Ca va vous n’avez pas froid ? elle regarda ses pupilles prit son poignet sentit un battement régulier tout allait bien.

Oui Ysabeau c’est parfait je m'en servirais pour un cataplasme que je m'ettrais une fois l'aiguille enlever pour la cicatisation et éviter les humeurs merci tu es d’une aide précieuse.

Asterie aperçue les deux jeunes gens...Elle les regarda de loin... elle cru mais oui ! aucun doute c’était bien le jeune garçon Williamss et, Eudeline un de ses conseillé municipal responsable des Marchands Ambulants tient mais que faisaient ‘ils ici ?

Sa curiosité aidant elle s’approcha sourit Williamss, Eudeline bonjour Williamss, bonjour Eudeline que ce passe t’il ? Vous ai t’il arriver quelques chose …
J’espère que non ?

Citation :
Wishmerill
Gilly sourit comme il le pouvait au médicastre.
Ysabeau avait eut raison de la conseiller à lui, Asterie était bon médecin et ses gestes si doux.
Au service de son prochain, elle savait allier honnêteté et générosité, tout en restant femme coquette, ce qui ne gâchait rien…
Un instant, l’œil du seigneur se fit charmeur, vestige d’une vie de galant homme.

Ne vous en faites pas dames Asterie.
Entre si bonnes mains, je ne risque guère de m’échapper…

Acquiescement du menton au regard interrogateur de la dame de Sury, lui permettant de faire comme chez elle, lui serait bien embêté d’aller ouvrir.

Bruit de porte qui s’ouvre, bruit de discussions puis de porte qui se referme. Les voix se poursuivent, Ysabeau les a fait entrer.

Des voyageurs, disait elle, et de saint Aignan en plus. Se rappelant tout ce temps sur les routes, comment pourrait il refuser le gîte, lui l’ayant si souvent demandé.
Chance pour le couple, le seigneur en compagnie leur éviterait sa bonne humeur de grincheux.

Bien sûr dame Ysabeau.
Ils pourront partager le repas et passer la nuit à l’étable ou le foin leur ferra confortable paillasse.

Hospitalité, d’accord, mais point besoin d’offrir grand luxe à de simples voyageurs tout de même. S’il n’y avait point eu l’insistance de son amie sur l’apparence du jouvenceau qui le turlupinait, sûrement ce serait il contenté de leur indiquer où dormir.

Enfin, pour le moment, il devait revenir à ses moutons, car un léger mouvement venait de relancer la douleur de l’aiguille, lui arrachant grimaces et grognements.

La chaleur de la couverture sur lui eut tôt fait de le calmer et gentiment il répondit à Asterie.

C’est parfait, merci.
Il n’était en effet pas très convenable, déjà que…

Wishmerhil sourit légèrement gêné devant la femme.
Citation :
Williamss
Sur jouant presque sur ce pas de porte, les deux auraient presque pu émouvoir leur bourreau.

Mais qu’avait donc cette femme à le dévisager de la sorte. Un bouton sur le nez peut-être?
Quelques secondes de plus et Will se serait trouvé mal à l’aise.

Enfin! Des mots s’étaient fait entendre pour le soulager du poids qui commençait à s’abattre sur ses épaules.
Explications rapides, norf, l’hôte est donc un seigneur. Qu’importe du moment que la porte s’ouvre. Le jeune homme n’y prête a vrai pas dire point grande intention.
Un nom familier raisonna pourtant dans la bouche d’Eudeline alors qu’ils emboîtaient le pas à la dame.

Dès leur entrée, la chaleur l’avait saisi, presque douloureuse sur ses doigts et visage gelés par le vent.
S’asseyant à la table après avoir tiré le banc pour tous deux, Will regarda avec plus d’attention la vaste pièce.

Une grande sale de vie distribuant plusieurs alcôves plus ou moins fermées. La décoration sobre n’excédait pas en fanfreluches, démontrant seulement un certain goût.
Visiblement, aucun domestique ne servait ici, la poussière se remarquant sur les quelques bibelots présents.

Williamss se serait attendu à mieux pour un seigneur, celui-ci devait être tombé bien bas.

La main de la belle, sur son avant bras, le fit sortir de son inspection. L’était pas ici pour faire l’inventaire de c’qu’il y avait à piquer non plus…
Tout comme lui, elle avait bien remarqué la tête bizarre de celle qui les avait accueilli quand elle l’avait regardé. Lui n’y comprenait toujours rien!

Nan, jamais vu la bourgeoise.
Mais mois aussi j’l’ai trouvé étrange…t'crois qu'elle m'connait?

Will qui s’était penché à son tour pour chuchoter, se redressa bien vite, leur arrivée ayant attirée l’attention.
Il n’eut pas de mal à reconnaître la nouvelle femme qui venait de s’adresser à eux.
Astérie, maire et médicastre de saint Aignan. Le filou aurait pourtant bien voulu oublier sa malheureuse mésaventure qui l’avait poussé dans son dispensaire…

B’jour dame…

Nous arriver? ..euh… nan rien….

Williamss ne pensant pas trouver âme connue, cherchait le regard d’Eudeline, ne sachant trop quoi répondre.
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MessageSujet: Re: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptyVen 27 Fév - 2:45

Citation :
Eudeline
Ils restèrent peu de temps seuls. La grande pièce sobrement meublée semblait dénuée de véritable « âme ». Cette pièce lui provoquait un certain malaise.
Elle ressemblait de trop à l'antichambre de son père. Poussières voisinaient depuis longtemps certainement avec le mobilier et les grimoires.
Pas de gens de de maison, pas de femme non plus c'était évident. Un homme seul devait vire ici. Seul .. et souffrant avait dit la dame.

Son malaise se dissipe à l'arrivée d' Astérie. Ôtant sa main du bras de son compagnon elle se lève en le poussant du coude pour qu'il en fasse autant.
Prestement elle fait révérence à la maire de Saint-Aignan.
Devait-elle lui donner du Dame ou l'appeler Astérie comme en Mairie lorsqu'elles y travaillent ?
La simplicité est plus adéquate songe t-elle, elle donnera plus de sincérité et de crédit à ce qu'elle doit confier.

Bon soir Astérie. Je suis bien aise de vous trouver en ces lieux. Comment lui dire ... comment parler des derniers jours sans ressentir à nouveau l'étreinte douloureuse de l'angoisse. Douloureuse compagnie qui s'était un petit peu éloigné avec les lieux parcourues et la présence de Williamss.
D'un ton qu'elle veut léger pour ne point alarmer de trop Astérie et pour s'épargner elle, elle poursuit

Grave ? Non pas vraiment. Vous souvenez vous des confidences que je vous ai faites un jour concernant ma vie avant que je ne rejoigne saint-Aignan ?
L'homme qui me cherche a fini par me retrouver.

Un instant elle se tait, elle va mentir et elle n'aime pas cela. Mais personne ne peut comprendre, personne ne peut se mettre à sa place et admettre que la fuite est la seule solution.
Personne, elle le sait, n' approuverait sa folle idée d'éloigner le malfaisant et de s'en débarrasser. Seul Williamss qui l' a embarquée presque malgré lui dans cette galère, lui seul a, sans mot prononcés, compris son dessein.

Le regard un peu moins direct, la voix moins sûre, elle donne suite à ses explications.

Puisque ce misérable n'aura de cesse, j'ai décidé d'aller affronter mon père. Je retourne donc en ses terres pour faire cesser cette poursuite qui me gâche la vie.
Je trouverai autre moyen de faire céder mon père et d'annuler son idée d'épousailles.

Puisse le très Haut pardonner ce mensonge.
Un regard sur Williams , un sourire ... et Williams m'accompagne un bout de chemin. Il aime à voyager et sa présence me rassure.
Je vous ai laissé missive que doit vous porter Zezva. Je vous y expliquais tout ça et vous informais que pour votre nouveau mandat il vous serait impossible de compter sur moi.
Voilà vous savez tout !

Des bruits de voix dans la pièce d' à coté lui rappelle la présence de leur hôte inconnu.

La personne qui nous a accueillis à parler d'un homme souffrant, puis-je être d'une aide quelconque ? Et Wiiliamss aussi peut être ?
Ysabeau

Ils pourront partager le repas et passer la nuit à l’étable ou le foin leur fera confortable paillasse.

Le seigneur de Gilly ne faisait pas mentir sa réputation. Il respectait les devoirs de l'hospitalité. Toutefois, il n'avait pas relevé ce qu'elle lui avait chuchoté à l'oreille, cette ressemblance troublante du jeune voyageur.
Astérie avait recouvert le malade d'un drap afin de le soustraire au regard des étrangers, puis elle était allée à leur rencontre. Elle la suivit.
Asterie connaissait la jeune Eudeline, qui lui parla d'un homme qui la recherchait, d'épousailles forcées, de son père qu'elle s'en allait rejoindre...
Elle n'intervint pas, ne voulant pas se montrer indiscrète.

Simplement, elle dit au jeune Williams

Le seigneur de Gilly vous invite à partager le repas, et vous offre nuit à l'étable, sur le foin qui vous réchauffera et vous fera paillasse. Il est souffrant et regrette de ne pouvoir vous accueillir en personne. C'est lui que dame Asterie est en train de soigner.

Tout en lui parlant, elle observait son visage, éclairé par les flammes de la cheminée. La ressemblance était vraiment frappante, étonnante... Ne pouvant plus retenir sa curiosité, elle ajouta

Messire Williams, puisque tel est votre nom... Avez-vous de la famille en Bourgogne ? Qui sont vos parents, si je ne suis pas indiscrète ? C'est que... vous ressemblez fort à...

Elle se tut, rougit. Elle en avait peut-être trop dit.
Citation :
Asterie
Asterie sourit à Williamss...Elle le connaissait l'avait déjà croisé en taverne et avait apprit que c'était le fils d'une amie.
Elle eu un doute lorsqu’il lui répondit rien que tout allait bien et se regard à Eudeline.


Aussi loin de Saint Aignan bizarre...
Elle se tourna vers Eudeline son comportement aussi était étrange comme ci elle voulait ce cacher de quelques chose .Elle les regarda comme ci dans ce regard furtif ,elle pouvait découvrir ce qui ce passait réellement …
C’est alors qu’alors qu’Eudeline lui rappela des confidences qu’elle lui avait faites un soir.
Elle se souvenait très bien elle lui avait conté son histoire... une histoire qu’elle entendait malheureusement que trop souvent le mariage forcé... Mais que pouvait ‘on faire ...rien c’était comme cela il n’y avait rien à faire.
Asterie écoutait Eudeline mais ne pu s’empêcher également de penser à sa propre vie sa propre histoire inlassablement si elle avait également accepté son sort le mariage que son oncle voulait lui faire faire n’ayant plus de son père et son grand père pour la protéger.
Elle n’avait eu qu’un seul but et c’était de fuir le plus loin possible elle n’était pas partit seule mais avec un ami dans tout le sens du terme. Elle n’avait jamais eu à craindre de lui, il ne l’aurait jamais touché non pas qu’elle était laide mais car il préférait plutôt les garçons et cela lui avait couté la vie. Trop délicat, trop gentils, trop sensible …

Elle avait une épée de Damoclès sur la tête car elle se s’avait recherché par sa famille l’honneur elle avait trahi et la mort était au bout si ils la retrouvaient cela faisait des années qu’elle était tranquille qui la reconnaitrait ...Elle la saltimbanque, la gueuse, la moins que rien … Juste son cousin Kairator lui c’était particulier…

Alors comme cela Eudeline et Williamss voulaient aller à la rencontre de cet homme. Elle n’y croyait pas elle ne s’avait pourquoi mais cette histoire n’était pas il y avait quelques chose qui n’allait pas .On ne va pas vers surtout…

Puis Eudeline lui annonça qu’elle ne pourrait pas continuer son mandat à la mairie en effet cela devait vraiment être important.



Et bien je verrais avec Zezva. Ce doit être important pour que tu laisse ton mandat j’espère que ce n’est pas pour faire une bêtise .
Non cela ira merci Eudeline le seigneur de Gilly se repose je lui ai fait une ponction ascite. .


Asterie écouta les paroles de Dame Ysabeau sourit ils allaient pouvoir manger à leur faim, elle se doutait bien qu’ils ne devaient pas avoir grand-chose dans le ventre.

Elle fût légèrement surprise par la question de Dame Ysabeau elle avait pu remarquer la façon d’ont elle regardait le jeune homme. Et cette hésitation il ressemblait a quelqu’un quelle connaissait.
Asterie eu une pensée elle se tourna légèrement vers l’homme étendu …

Citation :
Williamss
Norf, sa compagne avait bien plus de manière que lui…
L’imitant il se leva avec empressement pour une courbette grossière.
Sûrement la première qu’il faisait de sa vie. Pas qu’on lui avait pas appris la politesse petit, mais dans sa campagne, s‘était pour semer qu‘on se penchait de la sorte.

Eudeline semblait bien connaître Asterie. Chose dont il ne se plaindrait pas se sentant curieusement mal à l’aise devant la femme.
Il se contenta donc de sourire en hochant la tête comme acquiescement. Mentir n’était pas un problème pour lui.

L’autre femme ne tarda point à se remontrer, sortant d’un recoin où williams devinait un lit occupé.
Un malade, un médecin, fallait pas avoir été longtemps chez les curetons pour comprendre que l’odeur étrange s’échappant du marmiton n’était autre que potion de rebouteux.

La mine du jeune homme s’égailla, quand il entendit la promesse du repas assuré.
Fallait dire que c’était pas avec ce qu’ils avaient mangé aujourd’hui. Une pomme chacun, tout au plus, sans s’arrêter de marcher.
Et encore!! La sienne étant petite, une demi serait certainement plus juste.

Merci bien m’dame, nous ne pouvions rêver mieux après longue journée…

S’imaginant déjà table de maître ou l’on victuaille à foison, les yeux du jeune homme pétillèrent à l‘avance.
Mais joie fut bien vite calmé car voila que de nouveau, il se sentit observé.

Question qui brûle les lèvres de la femme intriguée. Les mots sont lâchés.

Ses parents… mais que diable venaient ils faire ici? Et surtout, que devait il répondre?
Parler de cette mère qui sûrement pour de très bonnes raisons avait préféré le faire élevé par sa soeur en champagne? Ou taire cette honte, qui trop souvent l’avait fait souffrir?

Pourtant, machinalement, il avait répondu comme il l’avait fait des centaines de fois

Je me nomme Williamss en effet. De la famille des vaillants, venant de champagne.
Ma mère vit aujourd’hui à saint Aignan, mais de père inconnu, je ne serais vous en dire plus m’dame.

Frustration d’une phrase non terminée, Will resta sur sa fin. À qui donc pouvait il ressembler?
La curiosité du jeune homme piqué à vif, sa timidité paraissait envolée.
Il fronça les sourcils attentif a tout ce qui pourrait quitter la bouche de son interlocutrice.
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MessageSujet: Re: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptyVen 27 Fév - 2:45

Citation :
Ysabeau
Je me nomme Williams en effet. De la famille des vaillants, venant de champagne.
Ma mère vit aujourd’hui à saint Aignan, mais de père inconnu, je ne serais vous en dire plus m’dame.

Ysabeau hocha la tête... Champagne ? Etrange, et pourtant, cette ressemblance frappante... Mais après tout, le seigneur de Gilly avait voyagé, chevauché. Williams, puisque c'était son nom, avait au moins une mère. Une mère qui vivait à Saint Aignan. Elle sourit au jeune homme, n'ajouta rien, craignant de blesser le jeune homme ou d'être indiscrète. Père inconnu... un fardeau lourd à porter, très lourd pour un si jeune homme.

Les voyageurs devaient avoir grand faim. Point de serviteur dans la maison, elle s'en fut donc dans l'arrière-salle où devaient être entreposées quelques provisions.
En effet, elle y trouva du pain, du beurre, un jambon, et quelques fruits. Elle revint avec ces nourritures frugales, les posa sur la table ainsi qu'un couteau.

Voilà ce que j'ai trouvé pour vous sustenter, amis. Certes ce ne sont point nourritures fastueuses, c'est que les serviteurs du seigneur de Gilly ont quitté la maison... Mais du moins vous pourrez vous rassasier. Je crois que le jambon est fort bon.
Ah, et puis, au moins, je puis vous donner bon vin à boire. Wishmerill est amateur de vins fins...

Sans plus attendre, elle alla chercher une bouteille de vin de Bourgogne, la déboucha, sortit des timbales d'étain et les posa sur la table.

Servez-vous, réconfortez-vous dit-elle en souriant. Puis elle se tourna vers Asterie, lui murmurant à l'oreille

Asterie, je ne sais si tu as connu Wishmerill jeune... Tu ne trouve pas que Williams lui ressemble étrangement ?
Citation :
Eudeline
Astérie semblait avoir été un peu étonnée au début puis septique en écoutant la fin de ses propos.
Ne pas faire de bêtise ?
Si elle en avait eu le cœur elle aurait presque rit de cette remarque. La bêtise elle l'avait déjà faite le jour où elle avait, à Lyon, laissé s'échapper Phocas sans le tuer.

Elle allait parler de la mairie quand la personne qui les avait reçus, vint les retrouver.
Une fois encore elle parut surprise devant Williamss et lui fit questionnement.
Que pouvait bien vouloir cette femme ?

Le jeune homme, à son air perplexe, devait lui aussi se poser la même question.
Elle n'eut pas le temps d'en parler avec lui que déjà leur hôtesse ramenait de quoi manger et boire.

Les yeux de Williamss brillent soudain d'un éclat gourmand. Souriant elle le regarde. Il allait pouvoir manger à sa faim, elle en est heureuse.

Avant que la dame ne s'éloigne elle fait signe de tête respectueux

Ma Dame, remerciez je vous prie, pour nous, le Seigneur de Gilly. Ces victuailles nous contenterons au delà de nos espérances. Et le foin sera douce paillasse, j'en suis certaine. Nous en rêvons depuis quelques heures déjà de cette paille, tellement nous sommes fourbus.

Demain, à l'aube nous quitterons votre hospitalité sans bruit. Puisse le Très Haut accorder guérison au Seigneur Gilly et lui rendre grâce ainsi qu' à vous deux mes Dames.

Lentement elle s'assoit poussant le jambon vers son compagnon. Tu peux en couper quelques morceaux Will s'il te plait ?
Citation :
Asterie
Asterie se tourna vers le seigneur de Gilly en profita le temps que Ysabeau aille chercher de quoi restaurer les deux jeunes gens pour regarder ou en était de l’écoulement il y avait presque 4 livres de liquide à première vu.
Se pencha vers le Seigneur lui palpa le ventre il y avait une amélioration le ventre était beaucoup moins tendu.


Je vais vous remesurer pour voir ou cela en ai. Elle prit sa ficelle avec ses mesures. Très bien cela dégonflé vous avez perdu 3 pouces cela devrait aller.

Tout en faisant ses soins Asterie observait l’homme allongé son visage était plus détendu, sa respiration mon saccadé, il cherchait moins son air la ponction lui faisait du bien. En même temps elle avait dans la tête cette petite réflexion de Dame Ysabeau vous ressemblez à...
Ce n’était qu’une réflexion anodine sans conséquence combien de fois ne lui avait ton pas dit oh vous ressembler mais...le ton d'Ysabeau et puis en y pensant c’est vrai que la ressemblance était frappante.
Elle connaissait la mère de William mais ne connaissait rien du père mais là elle … Elle revient de ses réflexions et se dit en elle-même mais enfin Asterie arrête un peu tu extrapole là !


Il ne faut pas trop en prendre d’un coup sinon cela risque de provoquer trop de désordre.
Arriver vous à mieux respirer, vous sentez vous un peu plus soulager ?


Elle lui prit le poignet sentit toujours le battement régulier tout était parfait. Elle était dans un sens rassurer …

Si je peu me permettre je connais les deux jeunes gens qui sont ici la jeune fille est ma conseillère et le jeune homme le fils d’une amie. Merci de leur avoir accordé le couvert et une place dans l’étable.

Je vais aller chercher pour faire un cataplasme. Ensuite je vous libèrerais.


Asterie sourit au jeunes gens Ysabeau venait de leur apporter de quoi se sustenter un repas au moins qu’ilS ne sauteront pas et pourront dormir avec le ventre rempli. Je me demande quand même …

Puis Ysabeau vint lui chuchoter à l’oreille Asterie, je ne sais si tu as connu Wishmerill jeune... Tu ne trouve pas que Williams lui ressemble étrangement ?

Asterie prit le bras d’Ysabeau et l’entraina discrètement à l’écart.

J’ai eu l’occasion de rencontrer Le seigneur de Gilly il y a bien longtemps je l’avoue mais ne me souvenait que partiellement de ses traits.
Mais maintenant que je vois Williamss et après ta réflexion je trouve qu’il ressemble en effet énormément au Seigneur de Gilly .
Je connais la mère de Williamss et s’avait qu’elle fréquentait le Seigneur c’était avant mes études de médecine cela doit faire 12 ou 13 ans mais je n’en sais pas plus et aussi
elle s’arrêta ne voulant jouer les commère …
Lorsque j’ai su qu’Angel avait eu un fils cela m’a surpris mais bon elle voulait garder cela pour elle…Elle avait du l’avoir très jeune et une erreur de jeunesse…
Citation :
Wishmerill
Allongé en retrait, Gilly pouvait suivre à peu prêt l’ensemble des conversations.
Visiblement, certains se connaissaient, comme quoi, le monde était bien petit.

Quelques mots lui échappant tout de même avec la distance, il lui avait bien semblé comprendre histoire de mariage et de poursuite. Mais la chose ne l’intéressant pas vraiment à vrai dire, il n‘avait pas cherché à d‘avantage tendre l‘oreille.

Son sang n’avait en revanche fait qu’un tour, quand il avait discerné les paroles du jeune homme.
Était il possible? Ce surnom si masculin donné aux garçons comme filles de toute une famille champenoise. Wishmerhil le connaissait si bien…

Angel le vaillant, son grand et dernier amour. Jusque sur son lit de mort, il fallait que ses souvenirs viennent le hanter sous forme d’un freluquet.
Sûrement un cousin ou un neveu pensa-t-il. Mais la curiosité de voir l’avorton le titillait, la position allongée immobile lui étant de plus en plus dur de tenir, l’aiguille le rappelant sans cesse à l’ordre.

La médicastre heureusement s’en revint bien vite, toujours aux petits soins de son patient, de plus en plus impatient.

Wish inspira profondément comme il ne l’avait plus pu depuis longtemps.

Oui cela va bien mieux dame Asterie. Il me semblerait presque avoir perdu dix ans d’un coup

L’homme regardait la femme faire mesures et palpations, restant encore tranquille un moment.
L’arrivée des jeunes gens avait soulevé tant de question en lui qu’il aurait été difficile de savoir si se regain brutal d’énergie provenait bien du traitement ou tout simplement de l’excitation.

Le fils d’une amie dites vous? Qui donc est cette vaillante?

Arf, il lui faudrait attendre pour le savoir, la femme s'éloignant de nouveau. De toute façon, il n’oublierait pas, une impression bizarre le prenant à la gorge.
Pourrait il supporter d’apprendre qu’Angie ai eut un fils et lui ai caché?
Compréhensif dans un sens, le connaissant et se rappelant comment déjà il avait voulu étriper le pauvre nigaud qui l’avait remplacé, une quinzaine d‘année plus tôt.
Encore de colère il en bouillait et aurait sûrement bondit de son lit pour égorger l’agneau s’il l’avait su fils de ce bâtard.
Non la chose était impensable, il l’aurait appris tôt ou tard depuis le temps et ses nombreux passages à saint aignan.
Encore un peu de patience de toute façon et il en aurait le cœur net. Gilly vivait encore et de son vivant, nul inconnu ne boirait son vin sans lui…l’abstinence sera rude!
Citation :
Williamss
Un morceau de pain, jambon sur l’os entamé et une demi douzaine de pommes.
Voila donc ce qui devait composer table de noble? Où étaient volailles, rôtis et confiseries dont il devait se faire péter la panse.
C’est qu’il avait grande faim l’animal, lui faudrait faire attention d’en laisser, faire style poli.
Déception vite oubliée, lorgnant déjà sur la viande sèche.

Sourire approbateur à la mignonne, la femme a pensé a tout et Williamss ne se fait pas prier d’avantage pour se munir du couteau.
Entre ses doigts, l’objet tournicote pour trouver sa place. L’a l’air moins ballot qu’à l’épée le jeunot.

La lame entaille la chair, taillant habillement de son tranchant cinq épaisses tranches de jambon.
Un coup de poignet supplémentaire pour faire sauter la couenne et le tour est joué.

Attrapant la miche dans la foulé, le jeune s’engagea à lui faire subir le même sort. Mais sapristi, le pain était plus sec et dur que la charcutaille et il du forcer pour en fendre un morceau.
Le maître des lieux ne devait pas être grand boustifailleur s’il arrivait à faire repas sans pain. Celui-ci était tout juste encore bon à mettre dans la soupe.
Se penchant discrètement vers Eudeline, Will lui glissa tout bas, lui tendant une tranche de jambon planté au bout du couteau.

J’crois vaudrait mieux s’passer pain si on tient à nos quenottes. L’ai dur comme du bois l’machin.
Dois pas être de toute fraîcheur…

Sourire complice à sa compagne, l’intention est déjà là, il ne va pas se moquer non plus.

Heureusement, le « blop » du bouchon sortant du goulot réchauffa le cœur du gourmand.

Merci bien m’dame lança-t-il entre deux bouts de barbaque vite avalés et attrapant la bouteille pour les servir.
Et vous c’est quoi votre nom?

La femme avait voulu connaître le détails de ses origines, s’était bien logique qu’il sache au moins à qui il avait affaire.

S’il avait paru timide en premier lieu, le jeune homme aurait presque pu passer pour sans gêne tellement son appétit insatiable le faisait dévorer.

C’est qu’il fallait pas rire avec sa gamelle au Williamss. Un coup à prendre un coup de fourchette mal placé ça si un jour vous vous aventuriez a tenter de picorer dans son plat sans autorisation.
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MessageSujet: Re: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptyLun 2 Mar - 22:41

Citation :
Ysabeau
Asterie l'entraîna à l'écart pour lui parler du jeune homme, de ses origines.
Ainsi il était le fils d'Angel... Elle réfléchit un instant, compta les années... Il lui semblait se souvenir qu'Angel et Wish... Mais c'était si loin...
Elle regarda Asterie, n'ajouta rien. D'ailleurs la jeune femme retournai déjà auprès du malade, qui semblait mieux, la ponction était terminée.

Cependant le jeune homme coupait le jambon, repoussait le pain qui devait être bien rassis, norf y avait-il un boulanger dans le village ? Du pain frais pour les voyageurs, ce ne serait pas du luxe.


Merci bien m’dame , dit Williams en se servant de vin
Et vous c’est quoi votre nom?

Elle répondit en souriant

Je suis Ysabeau, dame de Sury sur Léré. J'habite le village de Sancerre, en Berry, et j'ai une échoppe de tisserande. Je suis également des cour à l'université. Il se trouve que j'ai connu le seigneur de ces lieux voici bien longtemps, lorsque j'étais ambassadrice en Bourgogne. Il m'a fait savoir qu'il était fort malade, et m'a demandé de lui trouver un médicastre. Voilà la raison de ma présence icelieu.

Et vous, jeune homme, ainsi que votre compagne... vous venez donc de Champagne ? Votre mère habite Saint Aignan ? Depuis longtemps ? Mais pardonnez-moi, je suis peut-être indiscrète. C'est que... vous ressemblez tellement à ...

Elle se tut, n'osant prononcer le nom de Wishmerill. Elle se tourna vers Eudeline

Demeurez ici le temps qu'il vous siéra, reposez-vous. Je vais m'enquérir de vous trouver du pain un peu plus frais que celui-ci, et peut-être un peu de lait pour le premier repas de demain.

Sans attendre, laissant les deux jeunes gens à leur repas frugal, elle retourna vers l'endroit où reposait le seigneur de Gilly. Fronçant le nez en passant devant le grand pot où se trouvait le liquide sorti du ventre de Wishmerill, elle lui demanda :

Wish, y a-t-il un boulanger dans le village ? Et où pourrais-je trouver un pot de lait frais ? C'est que le pain que j'ai trouvé dans la resserre est quelque peu durci...
Je suis heureuse de voir que vous semblez soulagé, il me semble que vous êtes plus vaillant.

Elle se tut. Vaillant... Angel le vaillant...ce n'était peut-être pas un mot qu'il fallait prononcer devant le seigneur de Gilly.
Elle attendit sa réponse, et demanda également à Asterie

Veux-tu que j'emporte le pot et que je jette son contenu ? C'est que l'odeur...n'est guère ragoûtante...
Citation :
Eudeline
Il n' a pas tort Williamss, le pain semble aussi dur que pierre de frotte du lavoir.
Elle n' a pas aussi faim que son jeune ami, mais pour lui elle souhaiterait miche plus tendre. Haussant légèrement les épaules dans un signe d'impuissance, elle lui sourit pour l'engager à passer outre ce détail.
Ils sont au chaud, ont de quoi se restaurer un peu et auront abri pour la nuit. Ne sont ce pas là les seuls objets de leurs désirs présents ?


La Dame, est donc de Sancerre. Si elle l'osait elle lui demanderait si elle y a récemment vu sa Dame, sa marraine la Duchesse de Chantôme. Mais elle se tait.
De toute façon, la Duchesse ne devrait pas tarder à recevoir la missive qu'elle lui avait écrite. Et puis pourquoi faire étal des sentiments qui la lient à Ysandre de Mistra.

Ma Dame nous ne saurions abuser de l'hospitalité qui nous est donnée, et puis notre voyage nous devons poursuivre.

Décidément les dames d' icelieu ne cessaient d'aller et venir sans même qu' on ait le temps de leur dire quelque chose.
Sa tranche de jambon grignotée, laissant Will dévorer la sienne, elle ne peut s'empêcher de repenser au pourquoi de leur présence en cet endroit.
Ils sont seuls, elle en profite pour se lever. La boule d'angoisse qui l' étreint et pèse en elle depuis plusieurs jours se réveille.

Discrètement, tentant de ne rien laissé paraître, elle s'approche de la fenêtre. Le verre épais n' a pas vu chiffon depuis des lustres et il est bien difficile de voir dehors.
Et puis .... la nuit étant là, que voulait elle y voir ? La peur la rendrait-elle sotte ?
Malgré cela et malgré elle, ses yeux scrutent la pénombre de la nuit.
Citation :
Asterie
Asterie était revenue près du Seigneur de Gilly avec ce qu’il fallait pour le cataplasme... elle en avait profité pour y faire une décoction avec les plantes pour aider à évacuer le trop plein d’urine et d’eau dans le corps de l’homme allongé.
Elle n’avait pas eu le temps de discuter avec Eudeline elle le ferait plus tard l’homme allongé était prioritaire il devait en avoir assez... et elle le comprenait.
Elle prit un sachet tout préparer il contenait fleurs de soucis, de bruyères, feuilles de raisin d’ours, ortie, de prêle, cynorrhodons, des baies de genièvres qu’elle avait écrasé, racines de chiendent, de bugrane.


Voilà je vais vous enlever l’aiguille et vous mettre un cataplasme qui va bien recouvrir le tout pour éviter les humeurs.
Ensuite vous allez boire la décoction de plantes qui est la .Il vous faudra en prendre une demi tasse 4 à 5 fois par jour plutôt 5 et bien sûr pas d’alcool.

Puis se retourna vers Ysabeau oui s’il te plait j’aimerais bien car l’odeur en effet y est nauséabonde. J’en suis désolée messire mais il le fallait.

Elle sourit il est vrai que ce n’était pas une odeur agréable du tout. Elle en avait l’habitude à l’hospice les odeurs étaient pires parfois. Elle faisait toujours son possible pour épargner les malades.

Vous allez respirer un bon coup et voilà l’aiguille était enlever,elle plaça le cataplasme et le maintient avec une large bande .

Il vous faut rester allonger un peu et ne pas vous relever d’un seul coup sinon vous risquez un évanouissement, elle sourit en voyant l’air surprit de l’homme non pas dans le sens que vous penser. Mais un évanouissement du à la ponction de l’ascite.

Elle attendit puis l’aida à se relever voilà très bien doucement ça va ?
La tête ne tourne pas ?
Elle lui prit une fois de plus le poignet les battements étaient plus rapide.

Rester le temps de boire votre décoction. Elle sourit et oui je sais ce n’est pas comme vos bon vins mais il le faut. Elle lui tendit le verre. Et regarda le Seigneur grimacer.
Citation :
Wismeremill
Regard vague, perdu dans ses pensées.
Histoire de boulanger, de pain et de lait, Wishmerhil ailleurs, ne prêta plus d’attention aux paroles de son amie qu’en entendant le mot vaillant.
Point difficile pour la femme de s’imaginer vers où allaient ses idées.

Comment?…. Euh…. Oui du pain et du lait.

Du pain frais, voila bien longtemps qu’il ne s’en était pas fait mener, ne le mangeant plus et du lait… mais pour quoi faire?
Son mode de vie se faisait ressentir sur son accueil et pour la première fois, le seigneur en prenait conscience.

Oui je n’ai point ça en effet. Il aurait fallu aller à la ferme voisine, mais la nuit tombante, je ne sais si ces froussards vous ouvrirons.
Demain matin, il sera sûrement plus sûr de ne point se casser le nez.

Wishmerhil respirait mieux et cela se sentait dans sa voix, parler n’étant plus un effort.

La médicastre avait fait vite pour revenir et heureusement, car il n’aurait pas fallu laisser l’homme cogiter beaucoup plus longtemps avant que son impatience ne s’empare de l’aiguille et se l’arrache lui-même.
Une seule idée l’obsédait à présent, se lever et voir par lui-même ses invités.

Il fut bien moins douloureux à retirer l’aiguille qu’il ne l’avait été pour la mettre, la chose ne prenant qu’une demi seconde sous les doigts chevronnés d’Asterie.
L’homme se contenta de sourire ironiquement quand la femme lui faisant ses recommandations n’avait pas oublié de lui interdire l’alcool.
Lui au moins savait maintenant ce qui aurait eut raison de lui, lui que les armes n’avaient jamais pu emporter.

Engageant de se redresser, enfin libre de bouger sans horrible douleur pour vous museler, la main de la médicastre le retint et l’aida à s’y exécuter en douceur.

Merci dame Asterie, cela va.
La tête me semble aller… du moins, tout autant qu’elle le puisse.

L’humour revenant, nul doute que Gilly se sentait mieux soulagé d’une de ses gênes et c’est presque rigolant qu’il saisit le gobelet.
Miracle ou dernier souffle de vie qui tout comme la flemme de la chandelle se fait plus intense avant de s’éteindre? Nul ne pourrait le dire sur l‘instant…

Sa mine se changea bien vite en un léger rictus de dégoût, le récipient approchant ses narines et laissant la forte odeur végétale imaginer d’avance l’amertume de la préparation.
Cinq fois par jour avait elle dit? Voulait elle la mort du palais délicat qu’il était? Déjà bien loin lui paru son dernier verre de vin à cette instant.
Arf son imagination n’était rien en comparaison de la réalité et wish préféra vider le verre cul sec sans prendre le temps de plus y penser.

Cette… chose, se conserve t’elle suffisamment pour que vous puissiez m’en préparer d’avance dame?

Écoutant la réponse, le seigneur avait commencé à renfiler sa chemise, patant les boutons rapidement, toujours dans l’idée de rejoindre au plus vite la tablé.

Dernière grande respiration, petit plaisir retrouvé, avant d’entrer en scène.
Tel le comédien, Gilly reprit son calme devant le stresse et l’excitation qui s’emparaient de lui, avant de s’engager dans la pièce.

Le bonsoir voyageurs

Sans plus en dire, le maître des lieux s’était avancé, son regard inquisiteur se posant tour à tour sur ses deux visiteurs.
La jeune fille à la fenêtre, rouquine agréable à l’œil bien qu’un peu jeune a son goût, cherchait à dissimuler ses craintes sans y parvenir, lorgnant régulièrement par le carreau.
Le jeune garçon quand à lui faisait sort du jambon restant avec voracité, insouciance et une simplicité trop gentille pour être honnête. L’homme d’expérience qu’il était en avait connu des centaines d’énergumènes dans son genre et bonne partie avait fini en se balançant au bout d’une potence…

Par où commencer? nombreuses questions lui brûlant les lèvres. Wishmerhil pris le temps de jauger d’avantage le jeune homme, ne voulant laisser poindre son intérêt.
Citation :
Wiliamss
La mignonne n’avait pas grand appétit malgré la marche soutenue de la journée.
Sans doute le souci qu’elle se faisait pour deux, fuyant leur triste sort, lui nouait le ventre.
Sourire qui se veut rassurant entre deux pleines bouchées.
Notre jeune candide n’était pas d’un naturel inquiet, bien au contraire.
Une seule chose l’avait laissé perplexe durant le trajet. Il avait bien vu son regard, sa détermination quand elle parlait de leur poursuivant. Will savait qu’au fond elle, Eudeline aurait préféré se battre et en finir.
Lui se souvenait surtout la correction reçue et la chance qu’ils avaient eu dans cette ruelle, point pressé de la retenter. Pas qu’il soit peureux, mais ses cotes encore douloureuses le lui rappelaient encore trop bien.
Enfin, rien de suffisant à lui couper la faim, il verrait bien, de toute façon il ne la lâcherait pas…

À présent que tout le monde pouvait mettre un nom sur chacun, Williamss sourit satisfait à la dame de Sury.
Le seigneur devait vraiment être homme de qualité à en juger par la façon dont les deux femmes semblaient s’empresser pour lui.
Dommage que sa pauvre tante Lou n’ait pas eu les mêmes attentions des charlatans qui s’étaient occupés d’elle quand son pied avait gangrené.
La pauvre femme qui lui avait donné comme un fils aurait peut être eu une chance…

Enfilant sa quatrième tranche de jambon séché, williams les regardait faire amusé quand soudain, interrompant les allés venus féminins, un homme apparu en bout de table.

Certes dame Ysabeau les avait prévenu que le seigneur vivant ici bas était souffrant, mais le jeune ne s’était pas attendu à trouver homme si proche de la fin.
Son visage marqué par le temps et les épreuves semblait froid, dépourvu de sourire à cette instant et son regard se posant sur lui, Will en eut presque froid dans le dos.
Malgré son état, l’homme ne manquait pas de prestance et imposait le respect.

Sans prendre le temps de finir sa mastication, le morfal s’empressa d’avaler pour répondre, manquant de justesse de s'étouffer.

B’soir sire.
Grand bien vous fasse votre générosité pour cet accueil.
Je suis Williamss et voici Eudeline. Tous deux, voyageur reconnaissant pour votre hospitalité.

On… Williamss hésita avant de poursuivre, l’homme s’attardant lui aussi à le dévisager. On nous a dit que vous étiez souffrant, j’espère qu’il en va mieux.

Qu’avaient ils donc tous ici, z’avez jamais vu un beau gosse?
Citation :
Ysabeau
La ferme voisine... Attendre le lendemain... norf, dommage pour les hôtes qui justement voulaient repartir à l'aube.
Ysabeau laissa Asterie et le seigneur de Gilly, souleva le pot contenant le liquide nauséabond, tentant de réprimer des haut-le-coeur involontaires, traversa la salle et s'en fut dans la cour.
La lune brillait dans le ciel, donnant au paysage une allure fantômatique. Tout était calme, seul le hululement d'une chouette se faisait entendre.
Elle traversa la cour, au fond de celle-ci, à l'écart, se trouvait un endroit qu'elle reconnut comme des latrines. Elle versa dans le trou le contenu du pot, faisant attention à ne pas s'éclabousser, puis un peu de paille.
Puis elle tira un peu d'eau au puits, et rinça soigneusement le pot qu'elle laissa là, à l'air libre, afin que toute odeur disparaisse.

Derrière les arbres, une lueur indiquait la présence d'une maison dont les habitants n'étaient point encore couchés. La ferme voisine ? Oserait-elle y aller frapper ?
Citation :
Eudeline
Tour à tour ... Gaumont de Saint Geoirs, son père, et ses ambitions démesurées.
Phocas sa cupidité et la haine qu'elle avait induite en le fuyant régulièrement. Zezva et son regard si douloureux. Williamss et le charivari qu'il mettait en elle.
Tour à tour .... tout se presse en son esprit.

Absorbée, elle n'a vu ni entendu leur hôte faire son entrée.
Sa voix puissante la sort de ses réflexions.
Est-il là depuis longtemps? Confuse de tourner le dos et de peut être avoir été observée sans le savoir, elle se retourne.
Williamss a réaction plus rapide.
Elle le laisse finir tout en discrètement lui faisant de petits signes de main lui indiquant de se lever ses yeux lui criant silencieusement « Debout .. Will debout , salue le .... »

S'apprêtant à saluer à son tour , elle reste un moment sans rien dire, surprise de voir l'homme dévisager, lui aussi, Williamss. Le regard se veut discret mais on le sent curieux et intéressé.
Ce regard, elle ne sait pourquoi lui rappelle un autre regard, une autre personne. Le hasard, sans doute ou ses émois récents, peut être !
Se traitant intérieurement de sotte elle plonge dans une gracieuse révérence.

Le bon soir Sire de Gilly.
Soyez remercié de votre hospitalité.
Nous ne nous attarderons point trop pour ne pas ajouter à votre fatigue.
Sire, pour ce feu, ces vcituailles et l'abri de la nuit nous vous sommes dévoués.
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MessageSujet: Re: RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009)   RP :Sous le sapin (février 1456 :1457 (2009) EmptyLun 2 Mar - 22:48

Citation :
Whismermill
Malgré ses préoccupations, la jeune fille semblait de meilleur famille, respectueuse des us et coutumes que réclamait l’étiquette.
Le jeune homme quand à lui fort simple mis un bon moment a comprendre pourquoi son amie lui faisait signes discrets.
Wish répondit aux courbettes d’un signe de tête approbateur, le noble aimant comme beaucoup de ses congénères être brossé dans le sens du poil.

Ne vous en faites pas pour ma personne charmante damoiselle et profitez tant que vous le souhaitez pour vous reposer.
Soyez les bienvenus sous mon toit.
Citation :
Asterie
Asterie avait donné quelques instructions au Seigneur et lui avait dit qu’elle pouvait en préparer un peu d’avance. Pour l’instant la quantité par sachets était pour en bonne journée. Demain elle lui en referait et puis avant de partir si tout allait bien elle lui en referait.

Elle était resté en retrait et observait la scène et les échanges entre le Seigneur et Williamss...elle comprit que le Seigneur avait un doute, doute qui commençait à germer dans son esprit. Elle en avait l’habitude l’observation était la base de son métier de Médecin.

Et la le visage renvoyait beaucoup de chose. Le doute, la surprise, la peur le regret …
Par contre pour William il y avait certes l’étonnement mais également le soulagement et puis ce regard furtif en entendant aboyer. Elle en était sûr il y avait quelque chose qui … Un doute…

Les doutes ce sont les plus virulents une fois qu’ils nous tiennent impossible de s’en défaire. On les mets de cotés mais ils sont là qui attendent le moment pour prendre de l’ampleur.

Elle observait donc cet homme qui était sur le point de trépasser et réalisait qu’il avait peu être une descendance. Le hasard le destin … Pourquoi maintenant elle sourit il y avait toujours un si et dans toutes ses années de son existence ,elle s’avait que le hasard avait bien des facettes pour changé un destin il avait souvent un si … Si je … oui le hasard...

Le seigneur invita les jeunes gens à prendre repos dans la grange lorsque Dame Ysabeau rentra et
Citation :
Messire, est-ce prudent de sortir dehors ? J'ai entendu des bruits... comme si nous n'étions point seuls alentour.
Elle fronça les sourcils…
Citation :
Eudeline
Le seuil du logis ressemble soudain à la place du village jour de marché.

Celle qui s'était présenté comme Dame de Sury ne la point vue, et prend la porte au moment où elle s'ouvre.
Flambeaux à la main, le seigneur l'air perturbé, s' apprête à sortir.
Elle en est à rejoindre tout ce beau monde quand les grognements déjà entendus se font plus proches et plus soutenus. Pas vraiment des grognements menaçants du reste, plutôt des grommellements. Une sorte d' appel, un signal, un avertissement.

Est-ce prudent de sortir ? ..... Pauvre Dame ..... y a longtemps que la prudence n'est plus vraiment de la partie dans cette histoire pense t-elle sans pouvoir le dire cependant.

Will est là. Ça lui donne courage.
Laissant le halo des torches derrière elle, elle retourne sur ses pas.
L' animal n'est pas loin. Les jappements se sont affaiblis, comme si la bête savait avoir atteint son but. Il n'est pas loin, elle commence à l'entrevoir.
Derrière elle, des pas … Will ?
Elle tend sa main derrière elle, prête à serrer celle de son compagnon ….
Citation :
Whishermill
Arrivant à la porte, ils avaient tout d’abord croisé Ysabeau.
La pauvre n’avait pas bien l’air rassuré, revenant de l’extérieur où la nuit tombée n’offrait plus qu’un rideau d’obscurité opaque absorbant toute lumière, la demi lune régulièrement caché par quelques nuages n’éclairant pas assez.

Très vite, la troupe fut rejointe par la demoiselle revenant de se soulager. Wishmerhil avait toujours détesté voyager en compagnie féminine pour ça, ne savait pas se retenir les bourgeoises.

Ne vous en faites pas dame Ysabeau nous n’allons qu’à la grange à côté.
Vous avez du entendre un des nombreux chiens errants du patelin, ils sortent à la nuit pour s’approcher des habitations et des poulaillers.

Comme pour appuyer ses dires, un léger grognement se fit entendre non loin de la jeune fille légèrement en retrait.
Wishmerhil s’engagea derrière elle.


Ysabeau traversa rapidement la salle, un léger air de dégoût au visage et tenant à bout de bras une sorte de bocal.

Williamss! Tel était le nom du jeune homme sur lequel l’attention de l’homme se reporta bien vite.
Ses cheveux bruns et ses yeux sombres tous comme les siens rappelaient en effet les traits du seigneur à l’époque.
Wishmerhil loin d’être aveugle, était forcé de le reconnaître.
Une étrange impression s’empara de l’homme à ce moment. sensation d’évidence qui lui remonte des tripes, il ne fait pourtant pas froid, mais la chair de poule parcourt sa peau.
Question qu’il doit poser craignant de plus en plus la réponse.

Alors Williamss j’ai entendu dire que vous nous arriviez de Saint Aignan où votre mère habite.
Cela fait il longtemps? Car y ayant vécu il y a bien longtemps, j’ai souvenir d’une vaillante.
Ce pourrait il?
Citation :
Williamss
Qu’essayait de lui faire comprendre Eudeline par ce petit geste répétitif de la main? Norf se lever, mais bien sûr Will, idiot!
Vraiment pas son fort les manières du grand monde, Line devrait lui donner quelques cours particuliers si elle ne voulait pas avoir honte de lui en société…
Rapidement, la mignonne qui semblait danser d’un pied à l’autre demanda de l’excuser. Williamss lui sourit, la regardant sortir de la chaumière.
L’avait bien compris où qu’elle allait la douce et l’avait pas besoin de lui pour ça…

Le questionnement de leur hôte fit écarquiller les yeux du jeune homme, intrigué et surpris qu’encore une fois on le tanne avec ses origines. Où diable voulaient ils tous en venir à la fin?

Euh… j’sais pas sire…
J’la connaît pas d’puis longtemps ma mère, c’est pas elle qui m’a élevé.
S’appelle Angel ma génitrice.

Voila maintenant qu’il leur avait tout dit, pourrait peut être espérer qu’on le lâche avec le sujet.

Et vous sire ça fait longtemps qu’vous en estes parti de saint Aignan?

Williamss regardait l’homme marquer un blanc et tarder à lui répondre.
Citation :
Whismerhill
Comment avait il pu passer à coté de cela? Comment avait elle pu lui cacher avoir eu un fils?

Ses jambes flanchèrent légèrement alors que dans ses yeux l’étonnement ne pouvait se cacher.
À le regarder, le jeune devait avoir au environ d’une quinzaine d’année, seize tout au plus. Sa naissance avait donc du suivre de peu leur séparation.

Ressemblance troublante et concordance de temps, le pressentiment devenait soudainement certitude.
Courte pose avant de poursuivre afin de calmer le bouillonnement de panique déclanché par l’idée.

Angel!!..

Et bien j’ai quitté saint Aignan peu de temps après que ta mère s’y soit installée mon garçon.
Cela fait maintenant bien longtemps…

C’est un plaisir d’apprendre qu’elle a eu un fils et qui plus est de le recevoir par si grand hasard.

Gilly observait le jeune homme, se rendant à l’évidence sur sa paternité probable du jouvenceau.
Cadeau du ciel pour cet homme déjà un pied dans la tombe ou cruel ironie du sort, ne lui laissant plus assez de temps pour en profiter? Wishmerhil n’en savait trop rien, mais il devait en avoir confirmation et une seule personne pouvait le la lui donner.

Mais peut être estes vous fatigué jeune homme?
Si vous estes suffisamment rassasié, je pourrais vous conduire à la grange où vous vous reposerez avec votre amie.

Sans réellement attendre réponse affirmative du jeunot, Wishmerhil alla chercher une lanterne pour s‘éclairer dans la nuit tombée.
Ses idées commençaient à s’ordonner et il lui fallait du temps pour s’organiser avant l’aube.
Bénie soient astérie et son intervention, ce sursit tombait à pique.
Citation :
Williamss
Profitant du blanc, Will jetait régulièrement œil à la porte, guettant le retour de la belle.
C’est qu’il en prenait soin du trésor que le destin lui avait déniché et les hurlements lointains des chiens commençaient à l’inquiéter.

Fichtre, la nouvelle avait vraiment eu l’air de lui mettre un coup au seigneur. C’est que ça ne devait pas le rajeunir tout ça!
L’hôte connaissait sa mère, Williamss se sentit donc moins gêné de se recouper une tranche de jambon.
Mais d’un coup, l’homme sembla se renfrogner, vouloir mettre court à l’entrevu, oui son empressement incompréhensible était certain.

Attrapant discrètement les fruits sur la table et la tranche de lard, qu’il dissimula dans sa chemise à peine l’homme ayant tourné le dos, le vaurien se releva l’air de rien.
Eudeline n’avait pas avalé grand-chose, au moins auraient ils de quoi combler un creux si par hasard une petite faim se faisait sentir plus tard dans la nuitée…

Si vous voulez sire, merci encore pour tout.
Ça fera grand bien d’se laisser aller au sommeil et grâce à vous au chaud du foin et le ventre plein.

Williamss était bien satisfait de s’éclipser, ainsi au moins allait il pouvoir attendre sa dulcinée dehors.
Attente de très courte durée car tous trois se croisèrent sur le pas de la porte, la mignonne s’apprêtant à rentrer.
Citation :
Ysabeau
Elle hésitait... Non, sans nul doute les paysans ne la laisseraient pas entrer. La nuit tombée, les chemins n'étaient pas sûrs. Et même une voix féminine pouvait sembler menaçante.
Après tout, le jambon et les fruits rassasieraient peut-être pour la nuit les jeunes voyageurs, ils ne s'endormiraient pas le ventre creux.
Au seuil de la chaumière, une silhouette. La jeune femme sortait.
Au loin mais pas si loin, un aboiement de chien, des pas, une voix indistincte dans l'obscurité...
Que se passait-il alentours ?
Une menace, d'autres voyageurs égarés ?

Ysabeau rentra dans la maison alors que Wishmerill s'apprêtait à en sortir, une lanterne à la main.

Messire, est-ce prudent de sortir dehors ? J'ai entendu des bruits... comme si nous n'étions point seuls alentour.
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